Diplomatie : le Congo et l’Algérie projettent la mise en place d’un groupe d’amitié parlementaire

Vendredi 15 Décembre 2017 - 17:30

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La structure à créer permettra à l’Assemblée nationale congolaise et au Conseil national de la nation d’Algérie de travailler en réseau en vue de conforter leurs positions au plan régional.

 

 

La constitution prochaine d'un groupe d’amitié parlementaire entre le Congo et l'Algérie a été annoncée par l’ambassadeur de ce pays, Mohamed Benattou, à l’issue d’un entretien le 15 décembre avec le président du Sénat, Pierre Ngolo. Le diplomate algérien est venu transmettre au président de la chambre haute le message de son homologue algérien, président du Conseil national de la nation.

« Le message du président du Conseil national de la nation porte sur les relations entre nos deux pays en général, mais particulièrement sur les relations entre les deux parlements. Le Congo et l’Algérie étant tous deux, membres de quelques organismes à l’échelle régionale et internationale, les députés de nos deux pays doivent travailler ensemble pour défendre les positions communes de notre organisation continentale », a précisé Mohamed Benattou.

Le diplomate algérien et le président du Sénat ont saisi aussi l’occasion pour discuter de la nécessité de rafraîchir les relations bilatérales entre les deux chambres. Ainsi, ils se sont accordés sur la création d'une nouvelle dynamique parlementaire qui permettrait aux deux parlements de travailler en réseau, la main dans la main, en vue de mieux consolider les liens et coordonner leurs positions au plan continental.

« Etant tous deux membres de l’Union africaine, nous avons un agenda, un objectif et des causes communs à défendre. Cela constitue pour nous une occasion de travailler ensemble afin de coordonner nos positions. Les parlements étant les représentants des peuples, nous avons le devoir de travailler ensemble. C’est ainsi que nous avons parlé de la constitution prochaine du groupe d’amitié parlementaire entre les parlements des deux pays. », a conclu le diplomate algérien.

Firmin Oyé

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