Mois de mars: Edith Vérone Dibas-Franck invite les femmes à l'effort dans le travail

Vendredi 16 Mars 2018 - 16:17

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

La cheffe de service Contacts commerciaux de la société Ilogs et présidente de la Fondation pour les orphelins et personnes démunies (Foped) est l'une des femmes qui ont été décorées lors de la célébration de la journée internationale du 8 mars. Dans un interview accordée aux Dépêches de Brazzaville elle invite ses soeurs à se faire valoir professionnellement pour pouvoir occuper les postes de responsabilité.

 Les distinctions honorifiques ont été décernées par le président de la République, grand maître des ordres nationaux, à certaines femmes qui se sont distinguées dans différents domaines par leur efforts et leurs actions . Les insignes distinctifs ont été remis par le Premier ministre, Clément Mouamba, qui a patronné la cérémonie, en présence de la première dame Antoinette Sassou N’Guesso, marraine de l’événement, et d’Ines Nefer Bertille Ingani, ministre de la Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement.

« C’est un grand honneur qui nous a été fait. Je remercie le président de la République qui m’a élevée au rang de chevalier. », a lancé Edith Vérone Dibas- Franck après sa décoration, fruit de son travail acharné et de la confiance de son chef Alain Ludovic Okoï, directeur général d’Ilogs. « Cette décoration, c’est d’abord le mérite dans le travail, parce que nous avons signé de grands contrats comme celui de Moho Nord avec Total E&P Congo. C’est aussi la volonté de mon chef, Alain Ludovic Okoï, qui voulait qu’on me décore pour tous mes efforts, mon travail ainsi que les actions mener dans ce cadre. Cela a été une véritable surprise quand j’ai appris que la décoration devait se faire le 8 mars. », a-t-elle confié toute heureuse.

C’est depuis près de dix ans qu’Edith Vérone Didas-Franck occupe le poste de cheffe de service contacts commerciaux à Ilogs. Un poste auquel elle a pu accéder grâce à son cursus, sa ténacité dans le travail et l’effort. « Les femmes sont des battantes, elles doivent lever la tête et s’élever par l’effort pour occuper des postes au même titre que les hommes. Ce n’est que comme cela que les hommes reconnaîtront notre mérite, parce que beaucoup d’entre eux n’acceptent pas que nous occupions des postes de responsabilité. », a-t-elle dit.

Pour ce qui est de la lutte contre l’inégalité des salaires entre les hommes et les femmes évoquée par Antony Bohemeng-Boamah, représentant résident du système des Nations unies, elle y a adhéré et s’est indignée. «Nous avons été dans les mêmes écoles, nous avons les mêmes diplômes, il n’y a pas de raison que nous n’ayons pas les même salaires que les hommes si nous occupons les mêmes postes.», a -t-elle argumenté.

Edith Veron Didas-Franck a l’avantage d’être diplômée d’études approfondies en droit public, option droit interne, en 1994, à la Faculté de droit et des sciences politiques de Reims en France. Elle a été doctorante en droit et a fait l’école supérieure des assurances de Paris ainsi que plusieurs stages de perfectionnement au Havre (France), au Maroc et autres pays. Elle est, par ailleurs, membre de l’Association des femmes du secteur maritime congolais et membre de l’Association congolaise du droit maritime.

Edith Vérone Didas-Franck est aussi une femme de cœur. Elle a créé la Fondation pour les orphelins et personnes démunies (Foped) qu’elle préside. Dans ce cadre, elle a distribué, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme, trois cents repas chauds aux personnes démunies à Tié-Tié et deux cent cinqaunte autres aux personnes handicapées au centre polio. C’est de cette manière qu’elle a voulu marquer cette journée. «Le 8 mars ne devrait pas être juste une journée festive pour les femmes. On peut aussi faire beaucoup de choses, mener des actions communautaires, humanitaires et autres. », a-t-elle indiqué. 

Outre les dons en vivres, Edith Vérone Didas-Franck prépare aussi la rentrée scolaire des orphelins, des enfants démunis. Elle se prépare pour la sortie officielle de la Foped. «Je menais des activités dans l’ombre mais cette année, j’ai décidé de faire connaître la fondation et de faire entendre sa voix .» , a-t-elle promis.

Lucie Prisca Condhet N’Zinga

Légendes et crédits photo : 

-Edith Vérone Dibas-Franck

Notification: 

Non