Musique : l’orchestre symphonique des enfants de Brazzaville livre un concert inédit

Vendredi 13 Avril 2018 - 16:15

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Le premier show du groupe constitué de gamins, donné dans la grande salle de l’Hôtel de la préfecture de la ville capitale, est intervenu après deux mois de formation.

La première partie du spectacle a été marquée par le passage de l’Orchestre symphonique des enfants de Brazzaville, sous le regard admiratif des parents et membres du corps diplomatique. Les gamins, encadrés et placés sous la direction artistique du maestro de la musique symphonique au Congo, Josias N’Gahata, ont utilisé plusieurs instruments. Le show a débuté par l’entrée en scène de cinq flutistes à bec, tous âgés de 8 ans, dont un garçon. Ils ont tour à tour interprété trois chants : Au clair de la lune (en sol majeur), Plus près de toi (en sol majeur) et Hymne à la joie (en do majeur).

Après ces trois morceaux, le tout petit Enzo a excellemment épaté le public par ses talents de pianiste. Il a interprété le Menuet (en sol majeur) de Jean Sébastien Bach et For Elise ou Lettre à Elise (en la mineur), extrait de Ludwig van Beethoven.

A l’issue de la brillante prestation de Enzo, tout le groupe, composé d’une quarantaine de membres, a fait l’étalage du savoir-faire acquis pendant les deux mois de travail acharné, dans le maniement des instruments : piano, saxo, alto, violoncelle, flûte, contre basse, violon, clarinette, guitare, trombone, trompette, etc. Ils ont rejoué pour le public, tour à tour : Au clair de la lune (en sol majeur), Plus près de toi (en sol majeur) et Hymne à la joie (en do majeur).

La seconde partie du concert a été ponctuée par la montée sur scène des plus âgés de l’orchestre symphonique Burning Music avec chœur. Une trentaine de membres, toujours sous la direction de Josias N’Gahata, a galvanisé à son tour le public venu nombreux. Le groupe a joué quelques morceaux tels que Grand Walls (en la mineur) de Francisco Tarega, avec guitares; Petite musique de nuit (1er mouvement en sol majeur) de W.A. Mozart, avec les cordes frottées ; Canon (en Ré majeur) de J. Pachalbel, en orchestre, avant d’interpréter près d’une dizaine de chansons en orchestre avec chœur. Il s’est agi de Nge mfumu ke ne mazulu de J.V. Mbabou; Va pensiero de Giuseppe Verdi et Ombra mai fu de G.F. Haendel (Fa majeur); Ndeke moko (Do majeur), berceuse congolaise ou mieux un chant populaire; Congo (Sol majeur) de Jacques Loubelo; Le Bucheron (La mineur) de Franklin Boukaka et Indépendance cha cha (Ré mineur) de Joseph A. Kabasélé Tshamala, alias Grand Kallé. Cette chanson a été vivement demandée par le public, afin qu’elle soit chantée de nouveau.

Ce premier show a été pour les spectateurs un coup d’essai qui s'est révélé un coup de maître, promettant un bel avenir à ces enfants. Il se produira de nouveau le 15 avril, à l’Institut français du Congo de Brazzaville.

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo : Le maestro Josias N'Gahata et les enfants du groupe sur scène à l'Hôtel de la préfecture

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