Lutte contre le blanchiment de capitaux : le Congo a besoin d’un dispositif adéquat et efficace

Mercredi 16 Mai 2018 - 13:15

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L’évaluation du dispositif de lutte contre le fléau qui gangrène la République du Congo, au titre du premier cycle, a révélé des lacunes importantes dues, en grande partie, à la non évaluation nationale de risques.

Pour se familiariser avec l’outil d’auto-évaluation conçu par la Banque mondiale (BM), aux fins de permettre de relever des défis auxquels sont confrontés les Etats, l’Agence nationale d’investigation financière (Anif) organise, du 16 au 18 mai, un atelier de lancement sur « L’évaluation nationale de risques, de blanchiment de capitaux du financement du terrorisme et de la prolifération ».

Au cours de cette formation, les experts s’attellent à: fournir des informations sur les notions d’évaluation des risques de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme; décrire l’approche d’évaluation nationale des risques; enfin présenter l’outil d’évaluation nationale de risques de la BM.

« Cet atelier répond à une recommandation forte du groupe d’action financière qui consiste à mieux cerner les risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme d’un Etat pour asseoir des politiques et actions adéquates, financées par des ressources suffisantes aux fins de les juguler efficacement », a déclaré la ministre du Plan, Olga Ingrid Ebouka-Babakas, présidant les travaux au nom du ministre des Finances.

Ce séminaire regroupe les participants appelés ‘’groupes’’, issus de différents départements ministériels, des banques, des Casinos, des établissements de microfinances, de la police, de la gendarmerie, du Conseil national de sécurité ainsi que des offices notariaux du Congo.

Rappelons que la République du Congo a souscrit à la stratégie mondiale et communautaire de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme par la mise en œuvre des conventions et normes pertinentes en la matière. Il s’agit notamment de la convention des Nations unies contre le trafic illicite des stupéfiants et des substances psychotropes ; pour la répression du financement du terrorisme.

Créée en mars dernier, l’Anif du Congo est la cellule nationale de renseignement financier qui remplit les missions classiques dévolues à toute structure similaire. Elle est actuellement membre des centres de renseignement financier francophone. L’Anif du Congo est également en voie de devenir membre du groupe Egmont, une organisation mondiale des cellules de renseignement financier. La signature de la convention d’appartenance à ce groupe interviendra en mois de septembre.

 

 

 

 

 

 

Lopelle Mboussa Gassia

Légendes et crédits photo : 

Le présidium à l'ouverture du séminaire

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