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La formation qualifiante, une solution pour résorber le chômage

Dimanche 1 Juillet 2018 - 16:53

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Le sujet devient de plus en plus à l’ordre du jour dans de nombreuses réunions qui traitent des questions de l’emploi des jeunes. Par « formation qualifiante », on peut entendre, plus simplement, celle qui vise, entre autres, le perfectionnement des compétences dans un métier, l’apprentissage d’un métier, l’obtention d’un titre diplômant ou d’une qualification professionnelle.

Clin d’œil sur le cas de figure-ci : entre un jeune qui termine ses études par l’obtention d’une licence littéraire et un autre qui vient de passer trois ans d’apprentissage de diverses branches du métier de la plomberie, sanctionnés par un titre de « maître plombier », lequel peut avoir la chance d’un emploi dans ce domaine ?

Dans l’immédiat, la réponse certaine ne saurait être que le jeune maître plombier. Vu son profil, il aura plus d’opportunités à se faire « caser » socio-professionnellement ou socio-économiquement car le marché d’emploi aura plus besoin de lui à n’importe quelle circonstance.

Dans le même ordre d’idées, il est clair qu’un jeune garçon et une jeune fille qui ont passé deux ou trois ans, respectivement dans des instituts de formation « hôtelière » et d’hôtesse auront plus la chance d’être recrutés par rapport aux autres jeunes qui ont accumulé des savoirs universitaires mais purement théoriques.

Dès lors, on comprend aisément que la formation qualifiante devrait plus intéresser les jeunes à la quête d’emploi que ces formations dites théoriques, doctrinaires et généralisantes. Il est clair et irréfutable que sur un effectif de dix jeunes qui déposent leurs dossiers à l’Office national de l’emploi et de la main d’œuvre, ce sont plus ceux qui ont un titre « qualifiant » qui auront de la chance d’être recrutés par telle ou telle structure en rapport bien sûr avec leur profil. Mais par manque d’informations suffisantes et rassurantes, bon nombre de jeunes ont plus tendance à rejeter la « formation qualifiante ». Une erreur grave.

Ce qui est regrettable au Congo, c’est que dans la masse actuelle des jeunes à la quête d’emploi, il y a un pourcentage élevé de ceux qui n’ont même pas bénéficié de cette formation dite qualifiante. Car, à dire vrai, un jeune qui a suivi une formation de conduite dans une auto-école, sanctionnée par un « permis de conduire », pourra vite s’auto-insérer socio-professionnellement. La formation qualifiante est donc à encourager de nos jours, même si certains esprits non avertis pensent qu’elle n’est réservée qu’à ces jeunes qui n’ont pas pu persévérer sur le plan scolaire. L’insertion socio-économique et/ou socio-professionnelle passe rapidement par là et doit devenir l’un des ultimes moyens de lutte contre l’oisiveté des jeunes.

 

 

Faustin Akono

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Édition Quotidienne (DB)

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