Opinion

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Représentativité

Mardi 10 Juillet 2018 - 20:48

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Que l'une ou l'autre des personnalités politiques se réclamant de l'opposition refuse de reconnaître la place que la Constitution de 2015 réserve à la formation qui dispose du plus grand nombre d'élus dans les différentes institutions de la République, autrement dit à l'Upads, n'a rien qui puisse vraiment surprendre. Les contraignant à respecter enfin le principe fondamental de toute démocratie qui est la représentativité réelle des partis et des hommes politiques, ce texte fondamental les oblige désormais à acquérir eux-mêmes une base que seuls les différents scrutins électoraux permettront de confirmer.

Pour dire les choses de façon encore plus claire, le temps est révolu où une personnalité ne représentant qu'elle-même mais s'entourant d'affidés et utilisant pour se faire entendre des médias étrangers fort peu regardants pouvait occuper le devant de la scène en gonflant le thorax et en pérorant comme le font les acteurs sur la scène sans que quiconque s’en émeuve. Désormais, seuls les hommes et les femmes qui disposent d'une  base électorale solide et qui s'appuient sur un parti politique digne de ce nom peuvent prétendre s'exprimer au nom du peuple congolais.

Les attaques auxquelles se livrent dans le moment présent l'une ou l'autre des personnalités touchées de plein fouet par ce changement majeur témoignent en réalité d'une prise de conscience tardive, mais bien réelle du renforcement de notre jeune démocratie que porte en elle la Nouvelle République. Elles confirment ce que nous avons écrit ici même et ailleurs dans ce quotidien tout au long des derniers mois, à savoir que le Congo, notre Congo, met tout en œuvre dans le moment présent afin que le débat politique porte désormais sur les questions fondamentales de la société moderne et non sur le destin de quelques-uns.

À un peu moins de trois ans des nouvelles échéances électorales - élection présidentielle, élections législatives et sénatoriales, élections locales -, la remise en ordre de la classe politique congolaise qui se précise n'a rien d'artificielle. Elle va permettre un renforcement des partis réellement représentatifs de la société civile et la tenue d'un dialogue permanent entre la majorité et l'opposition qui fera progresser fortement le pays.    

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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