Vie associative : les femmes appelées à intégrer les structures économiques de leur pays

Mercredi 26 Février 2014 - 15:15

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« Les femmes offrent la clé d’un développement durable en investissant dans la promotion économique, sociale et politique », a déclaré le vice-président de l’organisation non gouvernementale Groupe d’action pour la santé et le développement communautaire, Georges Ngouamba, à l’occasion du lancement de la campagne d’opinion sur le thème « La femme, la pauvreté et le développement durable » à la mairie d'Ouenzé

La communication de Georges Ngouamba a porté sur le contexte de pauvreté, l’identification d’un pauvre, l’impact des rôles des femmes dans la réduction de la pauvreté et dans le progrès social ainsi que sur la façon de soulager la pauvreté et d’éviter sa féminisation.

La campagne de sensibilisation vise à interpeller les autorités en vue d’élaborer des politiques permettant l’implication des femmes dans la société. Selon Georges Ngouamba, les femmes sont plus exposées à la pauvreté que les hommes. Elles jouent le rôle reproductif, productif et de gestion de la communauté, mais elles ne sont pas impliquées ni consultées par les acteurs politiques dans le processus de développement.

Pour éviter la féminisation de la pauvreté, il est donc nécessaire de connaître les besoins spécifiques des femmes et de les intégrer en invitant les pauvres à contribuer au processus de croissance comme partenaires et non comme bénéficiaires ;  d’orienter les personnes avec une participation totale et des femmes sur le terrain ; d’insérer les femmes dans les structures dominantes ; d’investir dans la croissance du rôle des femmes et de donner une priorité élevée au développement rural pour éviter la migration vers les villes.

Il a, par ailleurs, souligné qu’en lançant cette campagne, l’association attendait que les femmes apportent des idées novatrices pour le développement. « Actuellement, il y a de nombreux défis auxquels l’État seul ne peut pas faire face. Il faudrait qu’il y ait des individus en réseau, des ONG pour apporter des contributions à l’État pour qu’il y parvienne », a-t-il rappelé.

L’association compte également sensibiliser les femmes et les peuples autochtones des départements des Plateaux et de la Lékoumou sur les maladies sexuellement transmissibles. Avec cette action, elle entend combattre la marginalisation dont ils sont victimes de la part des Bantous.

Rappelons que cette association existe depuis près de quatorze ans au Congo. Elle a pour objectif d’apporter son savoir-faire auprès des acteurs politiques.

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

La photo de famille lors du lancement (© Adiac).