Economie : renforcer la coopération entre le secteur financier et le monde des affaires

Jeudi 9 Août 2018 - 19:53

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La deuxième édition de la Semaine des coopératives et des PME s’est clôturée le 8 août, avec un vibrant appel à consolider la relation entre les deux partenaires dans un secteur aussi stratégique que la sécurité alimentaire et sociale dans le pays.

Les coopératives et les entreprises (PME) se sont retrouvées à Kinshasa pour une ultime rencontre sur les voies et moyens de mieux baliser le terrain pour une coopération plus productive et capable d’impacter la vie des millions de Congolais. Une telle démarche visait à doter le pays de PMEs véritablement autonomes et capables de consolider les communautés. En tout cas, c’est l’avis de la Nouvelle chambre de commerce nationale qui a organisé cette activité. Son objectif était de pousser les coopératives déjà très actives dans le domaine de la sécurité alimentaire et sociale à examiner des nouvelles possibilités pour continuer à répondre aux besoins locaux et stimuler la croissance à l’échelle locale. Ces dernières années, les efforts consentis dans le secteur financier ont permis aux institutions du secteur dont les banques, les coopératives et les institutions de micro-finance d’améliorer la qualité de l’offre. Pour la bonne nouvelle, les comptes ouverts au sein des institutions financières sont passés de cinq cent mille à près de quatre millions dans la période comprise entre fin 2011 et fin septembre 2017. Par ailleurs, il faut noter que les perspectives économiques à court et moyen termes restent très encourageantes, avec une stabilité du marché de change, de biens et de service.

A présent, il s’agit de mutualiser les ressources pour permettre aux PMEs de mieux accéder à l’information, à la finance et aux nouvelles technologies. Pour la chambre, il est indiscutable que les coopératives jouent un rôle essentiel dans l’appui aux communautés. Au-delà, elles contribuent significativement dans l’offre des emplois productifs aux femmes, aux jeunes, aux handicapés et aux personnes âgées. Cette liste peut s’étendre à d’autres acteurs victimes de discrimination. D’où le plaidoyer de la Nouvelle chambre de commerce nationale en faveur d’un plan d’action appuyé et d’une stratégie à long terme. Les participants aux travaux ont pu s’atteler à ces deux tâches qui permettront de consolider les programmes et de développer des nouvelles activités qui répondent aux besoins des coopératives. Nous y reviendrons.

Laurent Essolomwa

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