Orientation scolaire et professionnelle : la fonction de conseiller en voie de restauration dans les écoles

Mercredi 12 Septembre 2018 - 15:00

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Le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua, a annoncé, le 11 septembre à Brazzaville, devant de nombreux étudiants congolais, plusieurs réformes en prélude à la relance des services d’orientation dans les collèges, lycées et écoles de niveau supérieur.

Des réformes édictées lors de la seconde édition de la campagne d’information pour l’orientation des nouveaux bacheliers et  étudiants répondent aux exigences de l’évolution du système de l’enseignement supérieur.

La création d’un portail virtuel d’information, la restauration de la fonction de conseiller et la mise en place des bureaux d’orientation dans les collèges, lycées et écoles de niveau supérieur ainsi que la collaboration interinstitutionnelle pour conforter, entre autres, les progrès à réaliser par le ministère de l’Enseignement supérieur font partie des réformes envisagées.  

« Un projet d’étude conçu sur la base des différents secteurs d’activités et les opportunités sera réalisé par le ministère de l’Enseignement supérieur. En premier lieu, l’étude prendra en compte les aspirations profondes des élèves et étudiants. Des campagnes de sensibilisation seront organisées depuis la classe de première jusqu’en terminale », a indiqué le ministre, Bruno Jean Richard  Itoua.

À en croire les collégiens et lycéens, une majorité préfère effectivement avoir la personne en face de soi pour leur orientation ou des sujets d’une grande importance. Le contact virtuel est pour certains adolescents parfois déroutant et peut gêner la spontanéité lors des premiers entretiens.

« Certains collégiens et lycéens savent parfaitement ce qu’ils souhaitent faire à leur entrée au lycée ou après leur admission au baccalauréat, d’autres ont besoin d’être aiguillés. A l’heure du tout numérique, pourquoi ne pas faire appel à un conseiller ? Les besoins nationaux en compétence sont énormes dans tous les secteurs d’activités et l’insertion professionnelle tourne mal », a indiqué Love Nkoua, une bachelière.

 « L’orientation scolaire est le parent pauvre de l’actuel système éducatif de notre pays. Le ministère dont j’ai la charge de gérer a la lourde responsabilité de fournir à la nation des cadres compétents et qualifiés »,  a reconnu le ministre de l’Enseignement supérieur. Il a convié les autres membres du gouvernement présents au lancement de la seconde édition de l’orientation scolaire à faire avancer les initiatives engagées par son cabinet.

Enfin, le ministre a assuré que les conseillers à l’orientation scolaire et professionnel seront formés et recyclés dans les onze établissements d’enseignement que compte l’université Marien-Ngouabi, outre les écoles d’enseignement supérieur, qui lui sont affiliées.

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

Les officiels lors de la seconde édition de la campagne d’information pour l’orientation des nouveaux bacheliers et étudiants /Adiac

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