Opinion

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Quand une race de « menteurs » alimente négativement des causeries publiques !

Samedi 27 Octobre 2018 - 19:48

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Dans des transports en commun, débits de boisson, marchés, quartiers ou administrations tant publiques que privées, bref sur des places publiques, des mensonges de tous genres sont débités ces jours-ci par certaines personnes. On entend dire, par exemple, que le pays serait en train de s’acheminer vers des mesures d’ajustement structurel ; qu’il serait au seuil de la deuxième dévaluation du franc CFA...

Ces mensonges, disons-mieux ces fausses informations, rencontrent le plus souvent des oreilles attentives de certains compatriotes qui ont pris la mauvaise habitude de prêter plus attention aux ragots qu’aux informations vraies. Et si rien n’est fait pour mettre fin à cela, c’est la conscience collective qui prendrait un coup ou qui se trouverait désabusée. Ces gens-là, véritables « désorientateurs » de l’opinion nationale, se frottent toujours les mains sans aucune gêne quand ils déversent de tels propos déstabilisateurs pour leur pays. Quand vous leur posez la question sur l’authenticité de leurs propos, certains vous renvoient au compte rendu du dernier conseil des ministres tenu le 6 octobre. Pour eux, la liste des absentéistes de cesrtaines administrations, publiée par le gouvernement, serait une manifestation de sa colère et c’est l’arbre qui cache la forêt car les faits sont ailleurs. Or, l’opinion nationale voire même internationale est bien consciente du combat que l’exécutif a engagé contre les antivaleurs pour rompre avec l’absentéisme, la corruption, la concussion, la fraude, le détournement des biens publics, etc. Mais pour ces amuseurs publics, les noms cités seraient la traduction de l’impasse des négociations entre le Fonds monétaire international et le pays. Une impasse qui conduirait à l’ajustement structurel et/ou à la deuxième dévaluation du franc CFA.

Le terme rupture voudrait-il dire dévaluation du franc CFA ou ajustement structurel ?  Et la rumeur prend de plus en plus de l’espace, à défaut d’une réaction des spécialistes de ces questions, notamment les politiques et les économistes qui laissent libres cours aux fake news dans les réseaux sociaux. Quelles grossièretés si cela reste sans fondement objectif !

Ce billet d’humeur n’est qu’un constat mais amer, des comportements de certains concitoyens prêts à dire toutes les méchancetés sur le pays pour le tirer vers le bas, au lieu de lui souhaiter un futur agréable. Quand on milite à salir coûte que coûte son propre pays, on s’apparenterait à ce serpent qui se meurt la queue. A bon entendeur salut !

 

Faustin Akono

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

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