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Jeudi 22 Novembre 2018 - 21:35

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Comme l’avaient souligné il y a quelques semaines les experts du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) dans leur rapport annuel, le réchauffement climatique aura inévitablement des conséquences désastreuses sur l’ensemble de la planète s’il dépasse 1, 5 degré par rapport à l’ère préindustrielle. Il se traduira, notamment, par une accélération de la fonte des glaces et de ce fait par une hausse du niveau des océans dont il convient d’anticiper les effets dès maintenant si l’on veut éviter des catastrophes en série.

Des conclusions qui ont suivi ce rapport et qui ont été rendues publiques ces derniers jours, il ressort que cette conséquence du réchauffement climatique se traduira chez nous, c’est-à-dire sur toute l’étendue du Golfe de Guinée, par des marées plus fortes et surtout par une montée des eaux contre laquelle il sera extrêmement difficile, sinon même impossible de lutter. Avant la fin de ce siècle, autrement dit dans les quatre-vingt années qui viennent, ce débordement pourrait menacer très directement les grands ports que sont Luanda, Douala, Libreville et bien sûr Pointe-Noire chez nous.

En clair cela signifie que les enfants qui naissent aujourd’hui dans cette partie du monde se trouveront certainement confrontés à des problèmes dont nous n’avons-nous-mêmes pas idée et que nous devons dès à présent prendre les mesures qui permettront de les mettre à l’abri des dangers à venir.

Plus que jamais, par conséquent, les pays qui nous entourent doivent unir leurs efforts pour se protéger des dérives que la surindustrialisation des nations de l’hémisphère nord provoque. Aucun d’eux, en effet, ne pourra se tirer seul du mauvais pas qui se précise de jour en jour. Mais si, en revanche, tous se coalisent pour mettre dès à présent en place les dispositifs qui réduiront, voire même empêcheront le pire de se produire avec les immenses dégâts humains que cela entrainerait inévitablement, ils trouveront des solutions adaptées au défi qu’il leur faut relever.

Conclusion, provisoire certes mais évidente,  de ce qui précède : le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo dont la création a été actée à Oyo il y a quelques mois est la meilleure voie que nous puissions emprunter dans le combat vital qui s’engage.

Les Dépêches de Brazzaville

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