Message de vœux de son Excellence Monsieur le président de la République, chef de l’Etat, aux forces vives de la nation à l’occasion du Nouvel An 2019

• Mesdames et messieurs les représentants des partis politiques, des

ONG et associations ;

• Mesdames et messieurs les membres des confessions religieuses ;

• Distingués invités ;

• Mesdames et messieurs.

L’avènement de la nouvelle année nous offre la présente occasion d’échange de souhaits pour 2019.

Je me réjouis des vœux de Nouvel An que vous venez de nous adresser, à ma famille et à moi-même.

Les aspirations préconisées, à mon égard et à l’endroit des personnes qui me sont chères, traduisent, au-delà de la tradition consacrée, l’estime fraternelle de notre proximité.

Soyez-en sincèrement remerciés et recevez, en retour, tous mes vœux de bonheur et de longévité pour vous-mêmes, vos familles et l’ensemble des membres de vos organisations respectives.

• Mesdames et messieurs ;

L’action des forces vives, dans notre pays, se fonde sur le désengagement et la neutralité des pouvoirs publics.

A l’évidence, il est difficile de discriminer ces deux entités.

Pourtant, il nous faut toujours les distinguer pour œuvrer à la consolidation de la société civile, dans ses attributions de veille et de médiation.

Des synergies restent nécessaires entre des segments variés de complémentarité, notamment les citoyens, les associations et les organisations non-étatiques.

Prescriptions de référence, la solidarité, l’exemplarité et la confiance doivent en demeurer les piliers essentiels.

L’Etat est certes laïc. Mais, pour une population aussi ancrée dans les valeurs religieuses comme la nôtre, nous devons promouvoir l’amour, l’altruisme et la droiture, tout en bannissant la violence, l’exclusion et la discrimination.

La protection et la promotion des droits de l’homme interpellent toute notre société et demeurent au cœur de nos préoccupations.

A ce sujet, j’adresse mes chaleureuses félicitations aux organisations de la société civile pour leurs prestations remarquables, lors du passage du Congo à l’ examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, en novembre 2018 à Genève.

Malgré leur spécificité, les organisations de la société civile congolaise ont fait triompher l’objectivité, la vérité et le patriotisme.

La participation des différentes couches de notre population à l’expression démocratique a été prévue par la Constitution.

A ce propos, la mise en place des conseils consultatifs est effective.

Le gouvernement a été instruit pour assurer le minimum vital à ces organes constitutionnels, même dans ce décor de précarité financière.

Aujourd’hui, chaque concitoyen peut se reconnaître à travers les institutions de notre pays.

Le dialogue est permanent au Congo.  

Un Conseil national du dialogue a été institué pour consolider la concertation, l’apaisement et la recherche du consensus entre les forces vives de la nation.

Un Conseil consultatif des sages et des notabilités traditionnelles regroupe désormais les anciens, les dépositaires de sagesse, caractérisés par leur esprit reconnu de modération et d’adhésion à la cohésion, la solidarité nationale et à la justice sociale.

Le dialogue constructif se complètera donc de la contribution du Conseil consultatif des sages et des notabilités traditionnelles, pour renforcer sa densité.

Grâce au dialogue, nous avons réussi à restaurer la paix et la sécurité dans le Pool.

C’est également ici le lieu d’appeler les forces vives de la nation à redoubler d’imagination afin que les épisodes de violence ne deviennent ni cycliques ni récurrents, comme une maladie au long cours, dans ce département.

Ainsi, la société civile ne peut se placer en marge des défis à surmonter. Le Congo se relèvera, sans le moindre doute, des difficultés liées à la conjoncture économique et financière.

Les efforts déployés pour la relance de notre économie sont porteurs d’espérance et d’assurance pour l’avenir.

L’espoir est donc permis.

Une fois de plus :

Je salue les initiatives prises par les forces vives de la nation chaque fois que l’unité et la cohésion nationales ont été mises à l’épreuve.

J’appelle les organisations de la société civile à davantage de concertation par des propositions pertinentes, en mesure d’impulser la prise en charge et la résolution des préoccupations auxquelles le Congo se trouve confronté.

Notre pays doit se construire, dans la paix, pour générer les emplois au bénéfice des jeunes.

J’exhorte les acteurs de la société civile à se joindre aux efforts de conscientisation et de réarmement moral de nos compatriotes, notamment des jeunes et des femmes, en cette étape délicate de notre marche vers le développement.  

J’invite les organisations professionnelles, les partis politiques, les groupements d’intérêt économique ou socio-culturel à se mobiliser pour lutter contre les antivaleurs de toute nature, y compris les formes nouvelles de violence constatées dans les périphéries de nos grandes agglomérations.

Je réitère mon engagement à soutenir les actions de la société civile visant la paix, la sécurité, le progrès et le bien-être dans notre pays.

                                                                   Bonne et heureuse année 2019 à tous !

                                                                                Je vous remercie.