Violences à l’égard de la femme : Emilienne Gombouka Emboula proscrit les arrangements à l’amiable avec les auteurs

Mardi 22 Janvier 2019 - 19:15

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La directrice générale de la Promotion de la femme a fait la déclaration le 22 janvier, lors d’un entretien avec Les Dépêches de Brazzaville, suite aux actes barbares commis par Patrick Claude Fouity, dans la nuit de samedi à dimanche, sur sa conjointe, Marlène Tchibinda.

Patrick Claude Fouity est un ex-agent de la société de téléphonie mobile MTN, a expliqué Emilienne Gombouka Emboula, avant d’ajouter qu’il vivait avec sa conjointe, Marlène Tchibinda, depuis trois ans à Bacongo, le deuxième arrondissement de Brazzaville.

Agée de 38 ans, Marlène Tchibinda est mère de deux enfants nés dans son premier foyer. De retour d'un voyage à Pointe-Noire après que son mari lui avait menti que leur maison avait été visitée par des voleurs, elle a été grièvement blessée par ce dernier. Ce mensonge a pris corps après qu'il a été démis de ses fonctions dans cette société de téléphonie mobile.   

Réagissant à cet acte, Emilienne Gombouka Emboula a indiqué que les violences faites à l’égard des femmes font partie des actions prioritaires du ministère de la Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement. « Le ministère a élaboré une politique nationale afin de lutter contre les violences faites aux femmes. Juridiquement, le ministère a un projet de loi en circulation dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes. Nous interpellons les décideurs pour la promulgation de ce projet de loi en vue de son application », a-t-elle expliqué.  

La directrice générale de la Promotion de la femme a, par ailleurs, déploré les violences récurrentes à l'égard des femmes et jeunes filles. « Il n’y a pas d’arrangement à l’amiable avec les auteurs de violence car, ils doivent être traduits en justice. Les tribunaux sont faits pour juger ce genre de situation parce que les femmes n’acceptent pas d’être violentées chaque fois », a déclaré Emilienne Gombouka Emboula.  

Lydie Gisèle Oko et Rieltony Louboko (stagiaire)

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