CFCO : les agents exigent la destitution du staff dirigeant

Lundi 11 Février 2019 - 17:40

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Les travailleurs de l'entreprise publique, réunis le 11 février à la gare centrale de Brazzaville, ont adressé une pétition au gouvernement, demandant le départ de l'équipe dirigeante qu'ils jugent incompétente et mauvaise gestionnaire.

Malgré de nombreux efforts fournis par les cheminots, l’administration de l’entreprise n’entreprend toujours pas des stratégies pouvant satisfaire leurs attentes.

En effet, après le paiement de 50% du salaire du mois de mars 2018, le 28 décembre dernier, les négociations entre les partenaires sociaux et l’administration du Chemin de fer Congo Océan (CFCO) sur le salaire de janvier 2019 avaient abouti à la conclusion selon laquelle ce salaire devrait être versé à la fin du mois. Malheureusement, les autorités n’ont pas tenu leur promesse. 

« Nous voulons que le gouvernement puisse enlever toute l’équipe dirigeante du Chemin de fer et remplacer une nouvelle qui va nous sortir de cette crise », a déclaré un agent qui a requis l’anonymat.

Les cheminots revendiquent le paiement du salaire de janvier 2019 ainsi que des paiements réguliers des prochains mois. Une note affichée par la direction générale annonce le paiement de ce salaire le 5 mars, rendant encore la situation difficile. Les cheminots n’adhèrent pas à cette logique qui, selon eux, démontre réellement l’incompétence du staff de l’entreprise face à cette crise.

 « Nous ne pouvons pas reprendre le travail pour attendre le salaire à cette date car, nous n’avons même pas de quoi nous déplacer ni de quoi nous nourrir. C’est une situation très difficile pour chacun de nous. Il n’est alors pas nécessaire de nous obliger à porter davantage de fardeaux plus lourds que ceux  que nous n’arrivons même plus à porter », ont-ils signifié dans leur pétition.

Les deux cent quarante-sept agents signataires de la pétition vont monter un comité de crise chargé de gérer la situation en attendant la suite du gouvernement. Entre-temps, ils accusent aussi l’intersyndicale qui, au lieu de défendre leurs intérêts, travaillerait plutôt avec l’administration.  

 

 

 

Rieltony Louboko, stagiaire

Légendes et crédits photo : 

La gare centrale de Brazzaville

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