Université Marien-Ngouabi : une conférence à l’honneur de la femme rurale

Lundi 25 Mars 2019 - 18:01

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Les droits de la femme rurale souvent marginalisée ont été débattus, le 22 mars à Brazzaville, alors qu’elle joue un rôle important dans la lutte pour l’autosuffisance alimentaire à travers les activités agropastorales.

« La femme rurale est confrontée à plusieurs difficultés dues à l’environnement, notamment les problèmes sanitaires, le manque d’électricité et la pénibilité du travail. Nous devons aider ces femmes car nous sommes leurs porte-paroles. Les institutions spécialisées doivent améliorer la situation des femmes en général et celle des femmes rurales en particulier », a déclaré la Pre Delphine Adouki, l’une des conférencières lors des échanges entre les femmes de l’Université Marien-Ngouabi, dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme.

La femme rurale, selon Delphine Adouki, est celle qui fabrique des produits agricoles dans les conditions artisanales. Cette femme a des droits, mais qui sont souvent bafoués. L’article 6 du projet avancé de la Déclaration des Nations unies sur les droits des femmes rurales reconnaît, en effet, leur droit à la prise de décision, aux soins de santé, à l’autonomie, à la production de revenus, à la sécurité sociale, à la formation et à l’éducation, l’accès à la terre et aux ressources naturelles.

Les participants à cette conférence ont également été édifiés sur plusieurs autres problématiques, notamment l’implication de la femme dans l’agriculture, l’élevage et la pêche. S’agissant de la transformation et la conservation des produits de base, en l’occurrence le manioc, la Pre Géneviève Maloumbi a indiqué que cette denrée et ses dérivées peuvent permettre aux Congolaises d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. Hélène Dembet a abondé dans le même sens en soulignant que l’agriculture est la principale activité de la femme en milieu rural. Elle assure le stockage, la transformation et la commercialisation des produits agricoles. Dans l’élevage, elle s’occupe des petits détails comme entretenir les poulaillers. Au niveau de la pêche, elle la pratique dans les étangs et les rivières.

 Soulignons que les femmes universitaires qui ont organisé cette conférence, avec pour marraine Belinda Ayessa, sont rassemblées au sein de l’Association Ebène femme et développement. Le Pr Pascal Robin Ongoka, secrétaire général de l'Université Marien-Ngouabi, a pris également part à cette rencontre.

Rieltony Louboko, stagiaire

Légendes et crédits photo : 

Les organisateurs posant à la fin de la conférence

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