Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Emmanuel Mbengué
RéveilDimanche 16 Août 2020 - 14:13 Six décennies plus tard, après le vent de la décolonisation pour toute une série de pays africains, le Congo y compris, le continent a-t-il trouvé son modèle culturel loin de celui assigné par le cliché colonial ? Le débat est fructueux et les analyses convergent vers un seul dénouement : le développement en Afrique, conçu selon l’archétype occidental, n’a pas beaucoup fait avancer la cause du continent, bien que certaines de ses régions aient gardé leurs cultures comme socle de conversion. La question que l’on se pose est celle de savoir si la culture africaine a vraiment été prise en compte dans les différents modèles de progrès économique et technique proposés. Une épreuve que renouvellent d’une autre manière quelques intellectuels et acteurs culturels, comme d’autres cités dans ce numéro, en tentant de dresser une sorte de bilan après 60 ans de longues marches vers un développement jugé mitigé à cause, estime-t-on, de l’absence d’une « culture-noyau » dans les processus de progrès. Si la mondialisation vers laquelle le monde est dressé est source de développement, en Afrique elle n’engendra un vrai essor que si elle ne fait pas fi des traditions. La culture, prise dans son sens large, pourrait bien cerner les causes profondes et endogènes qui bloquent certains aspects de croissance et pourrait davantage soutenir les mesures que les organismes de développement préconisent pour améliorer la situation des pays africains. Les Dépêches du Bassin du Congo Edition:Édition du Samedi (SA) Notification:Non |