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Sécurité

Mardi 25 Juin 2019 - 12:25

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Soyons en conscients dès à présent, la sécurisation de notre territoire sera à coup sûr l'une des priorités de l'action gouvernementale dans les années à venir : non parce que les forces de sécurité nationales - armée, gendarmerie, police, renseignement militaire et civil - ne sont pas capables de l'assurer, mais parce que les défis qui résultent de l'évolution du monde très instable dans lequel nous vivons ne cesseront de se multiplier. Nous en avons la preuve partout dans le monde, mais aussi autour de nous dans les nombreux pays avec lesquels nous avons des frontières communes tels que la Centrafrique ou la République démocratique du Congo.

Alors que la situation économique et financière du Congo, de notre Congo, est sur le point de se redresser grâce, d'une part, aux mesures prises ces derniers mois dans le domaine de la gouvernance publique et, d'autre part, à l'accord qui doit être conclu avec le Fonds monétaire international dans les tout prochains jours, un tel rappel nous paraît s'imposer. Car c'est bien la sécurité intérieure et extérieure assurée par la force publique dans ses différentes composantes qui assurera, garantira le rebond attendu depuis de longs mois par chacun de nous.

Il n'incombe évidemment pas aux simples citoyens de dire quels moyens l'Etat congolais doit aujourd'hui mettre à la disposition des forces de sécurité, mais il ne fait aucun doute que ceux-ci vont devoir être adaptés aux menaces de toute nature que portent en eux les changements en cours tant dans l'immense Bassin du Congo qu'ailleurs sur le continent. Menaces parmi lesquelles figurent désormais en bonne place la montée des extrémismes religieux et ethniques, l'aggravation des trafics en tout genre qui accompagne l'abaissement des frontières et la mondialisation, la concurrence acharnée que se livrent à nouveau les grandes puissances pour le contrôle des gisements de matériaux stratégiques détenus dans cette partie du continent, bref la remise en question de l'unité nationale que subissent les pays comme le Mali, la Libye, le Soudan ou, plus près de nous, le Cameroun.

Rappelons pour conclure que, dans un tel contexte, l'idéal serait que les pays de l'Afrique centrale s'organisent afin de relever collectivement tous ces défis. Mais nous n'en sommes malheureusement pas encore là. D'où ce propos.

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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