Lutte contre le terrorisme : Félix Tshisekedi suggère la création d'une coalition régionale

Samedi 17 Août 2019 - 16:18

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En proie à une insécurité persistante causée par les groupes armés d’origine interne et externe, la partie est de la RDC requiert, pour sa pacification, l’implication de la sous-région compte tenu du spectre de la déstabilisation qui plane sur les États de cette partie du continent. Une approche défendue par Félix Tshisekedi lors du 39e sommet de la Sadc.

Le chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a fait part, le 17 août, à ses pairs africains de la Communauté de développement d'Afrique australe (Sadc) de ses préoccupations en matière sécuritaire concernant la pacification de l’est de la RDC. Placées sur le thème : « Un environnement propice au développement industriel inclusif et durable à l'accroissement du commerce intra régional et à la création d'emplois », ce forum s’est présenté comme une belle opportunité d’évoquer la problématique de l’insécurité de la sous-région et entrevoir sur la base d‘une réflexion plurielle des pistes de solution.     

Du haut de la tribune du 39e sommet de l’organisation, le président de la RDC a fait un plaidoyer pour la mise en place d’une coalition régionale contre le terrorisme. Il s‘agit, précisément de combattre, à travers une synergie de lutte, les forces négatives qui empestent la sous-région de sorte à permettre à ses populations de vivre en toute tranquillité. « Je propose de créer, à l’image de la coalition mondiale contre le terrorisme, une coalition régionale pour éradiquer ce fléau de l’insécurité crée par les groupes armés », a indiqué Félix Tshisekedi avant de poursuivre en ces termes : « Je voudrais ici solliciter, en vertu de la Charte de notre organisation, votre solidarité envers mon pays et son peuple, pour qu’à l’issue de cette session, nous puissions, à l’instar de la brigade spéciale qui opère sous le commandement de la Monusco et qui avait mis en déroute le Mouvement M23, prendre la ferme résolution de renforcer les Forces armées de la République démocratique du Congo, d’en finir définitivement avec tous ces mouvements qui sèment la mort et la désolation au sein de nos populations ».  

En fait, pour Félix Tshisekedi, seule une communion d’esprit au niveau régional soutenu par une volonté agissante d’en finir avec les groupes armés est  même de résoudre l’équation posée, de part et d’autre des frontières, par la présence des  rebelles ougandais de l’ADF et autres. « Le plus redoutable de ces mouvements armés est celui des ADF-MTN dont le modus operandi consiste à commettre des actes terroristes, conforme à leur appartenance à DaeshA; ce qui constitue une menace tant pour la République démocratique du Congo que pour la sous-région », a noté le président Félix Tshisekedi.

Dans la foulée, il a indiqué que la dynamique enclenchée au niveau régional pour contrer la menace des groupes armés requiert une plus grande implication à l’échelle régionale. « C’est pourquoi j’ai élaboré un vaste programme pour le rétablissement de l’autorité de l’État visant à mettre un terme à l’insécurité qui sévit encore dans sa partie est, et favorisant la réconciliation de tous les fils et filles de mon pays. Ceci aura comme conséquence l’instauration d’un État de droit et l’amélioration du climat des affaires », a promis le chef de l’État. Ce qui explique son engagement solennel à faire en sorte que la RDC recouvre rapidement, dans sa partie est, la paix et la stabilité pour lui permettre de contribuer efficacement au processus d’intégration sous-régionale.   

Alain Diasso

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