Littérature : "Verre cassé" d’Alain Mabanckou parmi les cent ouvrages incontournables du XXIe siècle

Samedi 5 Octobre 2019 - 12:15

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Le livre de l’écrivain franco-congolais fait partie des trois ouvrages francophones retenus dans la liste des cent romans et essais ayant marqué le début du siècle en cours. Cette sélection a été faite par le quotidien anglais "The Guardian", qui l'a dévoilée en fin septembre dernier.

Œuvre bavarde d’un rire sans retenue, "Verre cassé" avait déjà été désigné, en 2012, par le quotidien anglais comme l’un des dix meilleurs livres africains contemporains. Cette distinction de plus vient conforter la position du roman qui, malgré les années qui passent, continuent toujours de faire son succès auprès des amoureux du livre à travers le monde.

Publié aux éditions du Seuil, en 2005, cet ouvrage a remporté plusieurs prix littéraires, au nombre desquels le Prix Ouest-France/Étonnants Voyageurs, le Prix des Cinq continents de la Francophonie. Il a également été finaliste du Prix Renaudot, l’année de sa parution. Fort de son palmarès, "Verre cassé" a fait l'objet de plusieurs lectures et adaptations théâtrales.

Le récit de ce roman nous embarque dans l’univers de Verre Cassé, un assidu adepte du  « Crédit a voyagé», une petite buvette au Congo. Constatant qu’il a du talent pour l’écriture, l’escargot entêté, le patron du bar, propose à Verre cassé de rédiger un livre sur les différents clients de son établissement, une bande d’invalides aux destins distincts. Dans cette narration abstraite où l’auteur allie en beauté le sérieux, le sublime et la satire, se présentent donc plusieurs portraits, qui sans nul doute emmènent à une réflexion personnelle.

S’il s’agit là d’une littérature africaine qui s’adresse tant à ceux qui sont sur le continent qu’à ceux qui ont immigré ailleurs, "Verre Cassé" demeure, toutefois, une littérature ouverte sur le monde.

Notons que les trois premiers ouvrages du classement sont "Wolf Hall" (Dans l’ombre des Tudors) de la Britannique Hilary Mantel ; "Gilead" de l’Américaine Marilyne Robinson et "La fin de l’homme rouge" de l’écrivain biélorusse, Svetlana Aleksievitch.

Merveille Atipo

Légendes et crédits photo : 

La couverture du livre "Verre cassé"

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