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Lundi 6 Janvier 2020 - 8:45

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C’est un carton plein, presque, que le Parti congolais du travail-PCT- a réalisé à son cinquième congrès. Clôturées symboliquement le 31 décembre par une présence remarquée de tous ses dirigeants à la place dite du Sacrifice suprême où repose Marien Ngouabi, son fondateur, ces assises ont révélé un attachement des membres et sympathisants de ce parti à leur instrument de lutte politique.

On a eu le sentiment que tous voulaient entrer dans les instances dirigeantes. D’où la montée en effectifs de ces dernières, avec un comité central qui frôle quasiment le double de ceux présentés lors du congrès de 2011. Sept cent vingt-sept contre quatre-cent soixante onze membres auparavant, sachant qu’à la porte sont restés d’autres cadres qui y croyaient fortement. Il est évident que la délibération sur les quotas a dû être ardue.

Ceci dit, la présence de nombreux jeunes au secrétariat permanent et au bureau politique du PCT peut renseigner sur la volonté de renouvèlement qui a habité les organisateurs du congrès. Il est certain qu’un tel toilettage n’a pas fait que des heureux, lesquels, s’ils ont mérité la confiance de leur parti, savent que le plus dur est à venir. A commencer par la façon dont ils animeront les structures intermédiaires et de base du parti ; la manière avec laquelle ils implanteront davantage leur formation politique dans le pays.

Dans quelques mois, lorsque sera donné le ton des batailles électorales, les nouveaux promus devront peut-être s’inspirer de l’exemple de leurs anciens qui ont accompagné leur parti au long des cinquante dernières années. Aujourd’hui, la plupart ont pris du repos au sein d'un comité d’honneur de quarante-quatre membres où ils deviennent, par leurs expériences accumulées, de véritables bibliothèques de l’histoire politique du Congo, pour ne pas paraphraser le Pr Côme Mankassa qui assimilait le PCT à un patrimoine national.

Il y a lieu, cependant, qu’en face de la plus ancienne formation politique du Congo bardée de ses multiples alliés de la majorité présidentielle, se dresse une opposition crédible par ses idées, ses propositions et son envergure, de sorte à élever le niveau du débat sur la cause nationale. Ce qui, toute proportion gardée, n’est encore vraiment pas le cas quand on observe comment les uns et les autres s'organisent de ce côté-là.

Les Dépêches de Brazzaville

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