Afrique centrale : nécessité d’améliorer le contrôle des recettes fiscalo-douanières

Samedi 18 Janvier 2020 - 14:30

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Les structures existant au niveau des pays de la sous-région ne sont pas très efficaces. Des mesures devront être prises pour mettre en place des dispositifs qui intègrent le contrôle et l’audit interne, l’inspection de la gestion des risques et de la performance.

Cette recommandation figurant dans la déclaration dite « de Brazzaville », a été formulée par les participants, à l’issue du séminaire sur la mise en place d’un cadre de bonne gouvernance des administrations fiscales et douanières dans les pays d’Afrique centrale, tenu du 13 au 17 janvier dans la capitale brazzavilloise.

« La redevabilité et la transparence sont deux concepts souvent occultés dans la gestion des déniers publics. D’où la nécessité de créer des initiatives favorables », stipule la déclaration de Brazzaville.

La promotion de la culture de la transparence et de la redevabilité en utilisant des pratiques telles : la création au sein des administrations des structures d’accueil, d’information et d’assistance aux contribuables ; la mise en ligne de la documentation légale, réglementaire et doctrinale, la publication des rapports d’activités et de performance, et la charte du contribuable ont été de même proposées.

Pour garantir la mise en œuvre des décisions prises, les participants souhaitent l’implication des directeurs et commissaires généraux puis une assistance technique du Fonds monétaire international.

Outre les recommandations citées ci-dessus, l’amélioration de la gouvernance devra, d’après les pays ayant pris part à ce séminaire, passer aussi par le renforcement de partenariat avec les opérateurs économiques et certains services de l’Etat, dans le cadre d’une gestion coordonnée des frontières.

Signalons que lors des échanges, les séminaristes se sont approprié, entre autres, le cadre de gestion de l’intégrité douanière proposé, des instruments, des textes internationaux de l’Organisation mondiale des douanes, de l’Organisation mondiale du commerce et de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.

Clôturant les travaux, le directeur de cabinet du ministre des Finances et du Budget, Henri Loundou, a indiqué : « Les résultats auxquels vous êtes parvenus sont d’un apport inexprimable au regard des besoins de disposer des administrations fiscales et douanières saines, performantes et au service du développement économique de nos pays »

Ce dernier les a félicités pour les résultats auxquels ils sont parvenus : « c’est déjà une étape importante vers la modernisation que nous appelons de nos vœux. Vos recommandations seront examinées avec beaucoup d’intérêts et des mesures seront mises en œuvre immédiatement », a-t-il conclu.

Lopelle Mboussa Gassia

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