Musique: « Bella Ciao » a désormais une version congolaise

Jeudi 2 Juillet 2020 - 20:17

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En marge de la célébration du 60e anniversaire de l’accession de la République démocratique du Congo à la souveraineté internationale et nationale, les artistes congolais évoluant au sein du label ‘‘New Concept Management’’ à Kinshasa ont décidé de revisiter les paroles de cette mythique chanson afin d’interpeller le peuple à prendre son destin en main.

 

Vieille mélopée chantée pendant la Seconde Guerre mondiale lors de la résistance antifasciste en Italie, « Bella ciao » est, cette fois-ci entonnée en quatre langues nationales, à savoir le lingala, le kikongo et le swahili et le français. Prisque Bakana, Stephane Malonga et Maria Milagros ont sur le plan artistique doté cette chanson d’un rythme latino teinté du seben et du soukous.

La vidéo de la chanson raconte l’histoire d’un enfant abandonné dans la rue, à son triste sort et qui doit se battre dignement pour survivre et assurer son avenir. La scène débute avec des images mélancoliques d’un jeune garçon d’environ 14-16 ans qui, après avoir erré pour chercher de quoi survivre, regagne à la fin de la journée son lieu qui le sert de dortoir (un hangar). Il s’installe sur un carton considéré comme lit.  Et là, il fait un rêve qu’il est visité par des musiciens qui le prodiguent des conseils dans la joie et en musique, tout en l'encourageant d’être fort, de garder espoir malgré la situation difficile actuelle.

 Dans le rêve, le petit voit toujours les artistes en train de danser et c’est la joie sur tous les visages. Le petit se réveille réconforter et reprend sa vie avec courage en fredonnant Bella Ciao … Reprise dans des manifestations comme les « sardines » en Italie ou récemment chez les gilets jaunes et leur « Macron ciao », ainsi que dans la série espagnole la « Casa De Papel », « Bella Ciao » est devenue l’hymne à la résistance et la révolution sociale, culturelle, politique ainsi qu’à la revendication.

 

Karim Yunduka

Légendes et crédits photo : 

Les artiste Vincent kunda et Maria Besongo

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