Opinion

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Entretien

Mardi 18 Août 2020 - 18:50

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C’est avec raison et à juste titre que le chef de l’Etat a souligné, dans son message adressé à la Nation la veille du soixantième anniversaire de l’indépendance du Congo, le rôle essentiel qu’a joué et que joue toujours dans le développement de notre pays la création, ces dernières décennies, des 3.111 kilomètres de voies bitumées qui quadrillent le territoire. Si ces travaux gigantesques n’avaient pas été accomplis dans un temps record, notre économie dans son ensemble serait à la traîne dans un monde de plus en plus ouvert, nos relations avec nos plus proches voisins seraient difficiles, de nombreux départements seraient toujours enclavés et donc repliés sur eux-mêmes. Bref la route vers le progrès que nous empruntons serait toujours semée d’obstacles infranchissables.

 

Le problème que nous devons résoudre maintenant et très vite est celui de l’entretien de ces voies routières sur lesquelles repose désormais la poursuite de notre marche en avant vers l’émergence. De plus en plus empruntées par toutes sortes de véhicules, notamment des poids lourds peu respectueux des règles fixées par l’Etat, ces routes bitumées se dégradent rapidement, au point que certaines d’entre elles, notamment dans la partie nord du pays deviennent de véritables parcours contre la mort. Ayant observé sur place, puis dénoncé à maintes reprises cet état de fait dans les colonnes de ce quotidien, nous sommes bien placés pour rappeler que le capital routier évoqué par le président de la République doit être entretenu, protégé si nous voulons continuer de progresser.

 

Que les choses, sur ce plan, soient claires pour tout le monde : il ne revient pas à l’Etat seul, mais à la nation congolaise tout entière d’y veiller. Car les dégradations constatées partout ne sont pas seulement la conséquence d’un mauvais entretien dont la puissance publique serait responsable ; elles résultent aussi et surtout de l’indifférence des autorités locales, des citoyens des villes et des villages que relient ces voies, du non-respect des règles par ceux et celles qui les empruntent, autrement dit d’un incivisme général contre lequel personne ou presque ne se bat. Avec toutes les conséquences désastreuses que cela comporte.

 

Que chacun d’entre nous tire donc du bilan dressé dans ce domaine, le 14 août par le chef de l’Etat, la conclusion qui s’impose et s’emploie, avec les moyens qui sont les siens, à protéger le capital routier que nous avons su construire.

 

Les Dépêches de Brazzaville

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