Enseignement supérieur : les nouveaux bacheliers congolais manifestent plus d’engouement pour la Côte d'Ivoire

Mardi 29 Septembre 2020 - 18:15

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Le ministre de l’Enseignement supérieur, Jean Richard Bruno Itoua, a lancé le 26 septembre à Brazzaville, les épreuves du concours d’entrée à l'Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) pour lequel les jeunes bacheliers congolais ont manifesté plus d’enthousiasme.

Plus de trois cents candidats sont testés autour de trois épreuves, notamment l’anglais, les cultures générale et scientifique. « C’est une opportunité de qualité pour nos jeunes. Nous avons un partenariat avec cet institut basé en Côte d’Ivoire, et comptons parmi les dix-huit pays qui fréquentent l’établissement. L’histoire des relations entre le Congo et la Côte d’Ivoire est tellement forte. Nous avons actuellement quatre-vingt-dix-sept étudiants là-bas. Nous plaidons que chaque année le nombre de candidats passe à cinquante étudiants admis en moyenne », a indiqué le ministre Jean Richard Bruno Itoua.

Contrôle strict, rigueur lors du déroulement du concours et trois heures de temps pour chaque épreuve. L’enthousiasme des jeunes bacheliers congolais pour l’INP-HB s’est fait remarquer.

« Ils sont totalement motivés pour leur avenir. Ils ont suivi la communication et autres messages. Nous avons travaillé avec toutes les institutions concernées. Nous avons très peu de polytechniciens au Congo. Les admis sont directement boursiers : le paiement des frais de scolarité, le logement, les soins de santé, etc. et ils auront droit aux cantines », a-t-il ajouté. Le ministre a également promis plaider auprès du gouvernement pour les étudiants qui fréquentent les écoles inter-Etats afin qu'ils aient un statut transitoire.

Rappelons que l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) est un établissement public de formation supérieure situé à Yamoussoukro en Côte d'Ivoire. Il est créé par le décret 96-678 du 4 septembre 1996, de la fusion de quatre établissements, afin de réduire les coûts structurels, d'allouer de façon plus pertinente les moyens et les ressources des écoles et d'harmoniser les programmes de formation. Les établissements fusionnés constituaient, avant 1996, les grandes écoles de Yamoussoukro : l’École nationale supérieure d’agronomie (ENSA), l’École nationale supérieure des Travaux publics (ENSTP), l’Institut agricole de Bouaké (IAB), et l’Institut national supérieur de l’enseignement technique (INSET).

Accompagnant cette fusion, six nouvelles écoles sont créées au sein de l'Institut : l'École supérieure d’agronomie (ESA), l'École supérieure d’industrie (ESI), l'École supérieure de commerce et d’administration des entreprises (ESCAE), l'École supérieure des mines et de géologie (ESMG), l'École supérieure des travaux publics (ESTP), et l'École de formation continue et de perfectionnement des cadres (EFCPC).  

 

 

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

Dans une salle de classe, le ministre Jean Richard Bruno Itoua en train de distribuer les polycopies du teste/Adiac

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