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Lundi 12 Octobre 2020 - 19:26

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Ce à quoi doivent s’employer dans le moment présent toutes les formations qui quadrillent la scène politique congolaise c’est bien d’agir pour conforter la stabilité intérieure du pays. Qu’elles appartiennent à l’opposition ou à la majorité leur premier devoir est en effet de veiller à ce que les difficultés de tous ordres auxquelles nous sommes confrontés ne provoquent pas un désordre social qui lui-même perturberait gravement la tenue des scrutins électoraux à venir et qui, de ce fait, aggraverait la crise que nous traversons aujourd’hui comme tous les pays que compte la planète.

Entendons-nous bien avant d’aller plus loin : ce que nous écrivons ici ne vise nullement à dissuader les tenants du pouvoir en place de soutenir fortement le gouvernement, sa majorité parlementaire et les différentes instances au sein desquelles ils occupent une place centrale; pas plus qu’il ne vise à convaincre les opposants de suspendre ou de réduire leurs critiques contre ce même pouvoir au risque de se faire moins entendre sur la scène publique. Il a simplement pour but de rappeler que la démocratie repose, chez nous comme ailleurs, sur le strict respect de la Constitution et des institutions qui en garantissent l’application, que la seule façon de surmonter la crise multiforme qui nous frappe est bien d’agir collectivement pour garantir la paix sociale dont dépendront les progrès à venir et, par conséquent, d’échanger calmement, sereinement.

 

Jamais un véritable dialogue entre l’opposition et la majorité n’a été aussi important que dans ce moment très particulier que nous vivons où la pandémie du coronavirus a brutalement aggravé les problèmes économiques et financiers auxquels nous étions confrontés du fait de l’effondrement des cours de l’ « or noir » sur les marchés mondiaux. Que ce dialogue se déroule dans le cadre des assemblées parlementaires ou sur la place publique à l’approche des grands scrutins des deux années à venir, l’essentiel est qu’il s’effectue dans le calme et de façon objective ; c’est-à-dire qu’il traite de façon claire les problèmes que nous devons résoudre collectivement afin que les citoyens puissent se prononcer le jour venu pour l’un ou l’autre camp en toute connaissance de cause.

 

Faire de la stabilité intérieure l’axe principal des échéances à venir est bien un devoir national, pour la majorité comme pour l’opposition.

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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