Lutte contre la mortalité infantile et maternelle : le ministère de la Santé appuie sur l'accélérateur

Jeudi 19 Juin 2014 - 17:57

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Certes, des efforts sont menés pour réduire les taux de mortalité infantile et maternelle en RDC mais à l’approche des Objectifs du millénaire pour le développement, les études démontrent que le pays n’atteindra pas ces objectifs

Pour ce faire, le ministère de la santé publique a mis en place un cadre d’accélération de lutte contre la mortalité infantile et maternelle conformément aux objectifs 4 et 5 liés à la réduction de la mortalité infantile et maternelle. L’objectif visé par ce cadre est de sauver environ 430 000 vies d’enfants de moins de 5 ans et d’éviter environ 7 900 décès maternels d’ici à 2015.

Au cours d’une journée de sensibilisation organisée par le ministère provincial de la Santé en partenariat avec l’organisme international IMA/ECI à l’Institut national pilote d’enseignement des sciences de la santé (INPESS), une centaine de responsables sanitaires et cadres de 35 zones de santé de la ville de Kinshasa ont plaidé pour l’intensification du plaidoyer en faveur dudit cadre.

Le directeur adjoint du Programme national de lutte contre l’onchocercose (PNLO) et expert du Comité technique mixte du CAO 4 et 5, le Dr Adrien Loka, a reconnu que malgré quelques résultats encourageants enregistrés dans le secteur de la santé au cours de ces dernières années, la RDC ne pourra pas atteindre les OMD 4 et 5 à l’échéance prévue de 2015. si un coup d’accélérateur n’est pas donné aux progrès actuels. Il reste par ailleurs convaincu qu’il faut renforcer des interventions à haut impact pour améliorer la santé de la mère et de l’enfant.

Il va sans dire que la santé de la mère et de l’enfant demeure préoccupante en RDC, le Dr Marie-Louise Mbo, consultante en santé maternelle, néo-natale et de l’enfant (SMNE) l’a reconnu dan son intervention. Pour pallier cette situation, elle plaide pour une implication de tous afin que, pour des causes évitables, aucune femme ne meurt en donnant la vie et qu’aucun enfant ne meurt en venant au monde.

Aline Nzuzi