Hors les murs : trois temps forts de la trente-deuxième édition du Marché de la poésie

Samedi 28 Juin 2014 - 0:30

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Les Parisiens se souviendront encore longtemps du parcours littéraire et artistique Autour du fleuve du 19 juin orchestré à partir du parvis du centre Georges-Pompidou. Une semaine plus tard, les poètes du Bassin du Congo se sont rendus au Centre culturel irlandais. Et pour ultime réjouissance, tout le monde s’est retrouvé, juste après, au Centre national du livre en présence d’Henri Lopes

Trois moments particulièrement forts de cette belle édition en partenariat avec  Livres et Auteurs du Bassin du Congo !

Quand la déambulation des sapeurs rime avec les lectures des extraits en référence à la Sape (Société des ambianceurs et personnes élégantes), il est permis de croire que Paris, capitale de la culture  et de la mode, s’ouvre à un nouveau genre culturel. Et pourtant, la « diantance », littéralement parade, rentre dans l’affirmation d’une forme poétique du paraître qui rime avec  l’affirmation de soi. Cela a représenté  l’un des trois temps forts en présence des poètes et écrivains essaimés entre le centre Georges-Pompidou, en passant par le Centre culturel de Walonie-Bruxelles, jusqu’à la Maison de la poésie. Parmi eux Thierry Manirambona (Burundi), In Koli Jean Bofane (RD-Congo) et Nimrod (Tchad).

Dans un deuxième temps, le 25 juin, les poètes du Bassin du Congo se sont déportés au Centre culturel irlandais, à la rencontre de la communauté irlandaise de Paris. Une véritable joute verbale et musicale ! Parmi les protagonistes d’un soir Alain Mabanckou, Gabriel Mwènè Okoundji et Caya Makhélé pour le Congo, Kevin Barrington et Niwel Tsumbu du côté irlandais.

Enfin, la clôture de la trente-deuxième édition du Marché de la poésie est intervenue, le 26 juin, en présence d’Henri Lopes, au Centre national du livre, par l’évocation de l’influence sur les poésies de Tchicaya U Tam’si, Jean-Baptiste Tati-Loutard et Sony Labou-Tansi. Les poètes Caya Makhélé, Maxime N’Débéka et Alain Mabanckou ont apporté leurs témoignages lors de la soirée animée par Dominique Loubao.

Marie-Alfred Ngoma