Fermeture de la dernière librairie francophone de Toronto : l’amertume doit faire place à la réflexion

26-07-2014 00:15

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La littérature francophone est-elle en perte de vitesse ? La faible demande du lectorat francophone contraste avec l’offre grandissante des auteurs de langue française au Canada. Le coup de massue a été la fermeture, mardi dernier, de la dernière librairie francophone de Toronto (Ontario)

Depuis les années 1980, cette grande maison de la presse vend des livres en français malgré la diminution de sa clientèle. Pourtant le nombre de francophones torontois s’élève à plus de cent mille, soit environ 10% de la population des Franco-Ontariens dans un espace fortement alphabétisé.

Toronto, qui est reconnu comme un bastion vital de la littérature francophone canadienne, ne manquera pas avec cette triste nouvelle d’attiser le pessimisme des auteurs d’expression française qui ont pris l’habitude de flirter avec la langue anglaise pour toucher un lectorat plus large.

Cela devrait certainement susciter un débat plus mûri au sein des instances de la Francophonie, tant sur le plan géopolitique que sur les questions culturelles.

Aubin Banzouzi

Légendes et crédits photo : 

Photo : La maison de la presse internationale à Toronto (Ontario) au Canada. (© DR)