Djambala : regard sur les quartiers des peuples autochtones

Mardi 13 Août 2013 - 17:10

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La communauté urbaine de Djambala, qui accueille le 15 août les festivités marquant le cinquante-troisième anniversaire de l’indépendance du Congo, donne l’image d’une ville à deux vitesses au regard des constructions en cours

Si à l’entrée de Djambala, tout comme à l’intérieur, les bâtiments des particuliers et certains édifices publics construits ou en construction ainsi que les voiries urbaines bitumées font la beauté et la fierté de la ville, un peu plus loin, la situation n’est pas la même. C’est le cas de Djambala-Village, situé dans le quartier Ngoulayo, où les populations autochtones ne sont plus que l’ombre d’elles-mêmes. En effet, des femmes, des hommes ainsi que leurs enfants sont isolés dans la savane dans des taudis dignes du Moyen-Âge. On y trouve des enfants malnutris dont certains présentent des signes de kwashiorkor.

Aucune pelle, canalisation ou couche de bitume n’est passée par là, même les banderoles qu'arborent les autres quartiers sont absentes dans les camps de Ngoulayo et Talangaï. Ce qui montre que l’intégration des populations autochtones dans la société congolaise reste un défi à relever. Cela malgré l’adoption, en 2011, de la loi portant promotion et protection des droits des peuples autochtones en République du Congo et la mise en place du Plan national d’action pour l’amélioration des conditions de vie des peuples autochtones. 

Parfait-Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Photo : Une vue du camp des populations autochtones dans la ville de Djambala. (© DR)