Justice : "Je souhaitais rencontrer Marcel Ntsourou pour les besoins de services ", a dit un accusé

Lundi 18 Août 2014 - 19:15

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Les auditions du 18 août, au Palais de justice de Brazzaville, ont concerné le capitaine Ernest Ngalouo qui était en service au régiment d’appârat d’honneur depuis 2006 ; l'adjudant Thibaut Fabrice Nembé Voundzou qui évolue à la Direction centrale de renseignements militaires (DCRM)​.

L'adjudant Thibaut Fabrice Nembé Voundzou a expliqué au juge qu'il avait été interpellé le 7 janvier 2014 par convocation de la DCRM alors qu'il se trouvait à son lieu de stage à Bilolo. Il a reconnu appartenir à la DCRM mais sans jamais avoir de liens directs ou particuliers avec Marcel Ntsourou. Ont-ils des relations particulières ? L'adjudant a dit le connaître seulement en tant que chef militaire et qu'il ne l’a jamais fréquenté.

Parmi les accusés entendus, un caporal-chef : Clément Kimpala. Il a déclaré avoir été interpellé le 12 décembre 2012 dans le cadre de l'affaire du 4 mars. selon lui, les servives de sécurité s'étaient trempés sur l'identité de la personne recherchée car, suite aux quesions qui lui étaient posées, il avait compris qu'on l'avait confondu à un sergent-chef qui portait les mêmes nom et prénom que lui, Clément Kimpala. ce dernier aurait évolué auprès de Marcel Ntsourou. C'est ainsi qu'il a clamé son inoncence devant la barre suite à cette méprise.

Le même jour, bien d'autres éléments de l'armée ont été entendus : le colonel Edgard Okouembé, chef de service d’administration au Conseil national de sécurité depuis 2006 ; Rodolphe Adada Nguié, un caporal-chef ; Marc Etoua Ondon, caporal-chef ; Rolph Andzouana ; le sergent  Wilfrid Mbou et Ernest Ngalouo. Celui-ci a été interpellé le 7 janvier 2014 à son service. Entendu le 13 janvier par le procureur de la République, il a reconnu ses liens avec l’ex-colonel Marcel Ntsourou.  «Je le fréquente depuis 2009. J’ai de la sympathie pour lui pour m’avoir reçu en audience parmi les autorités compétentes que je souhaitais rencontrer pour les besoins de services », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « J’ai apporté ma contribution à l’ex-colonel après sa sortie de prison dans le domaine de la réflexion. Je lui avais demandé de changer de domicile à cause du dispositif de la force publique placé pour contrôler ses mouvements ».

Notons que les accusés Ongala Lemouata, Fraise Bikouya ; Bouetoumoussa ; Ndole Mokondji et Jean Joseph Mabiala ont été également entendus.

 

Lydie Gisèle Oko