Assainissement : les travaux entrepris à Loandjili s’exécutent normalement

Samedi 23 Août 2014 - 12:05

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Fernande Marie Cathérine Dekambi-Mavoungou, administrateur maire de l’arrondissement 4 Loandjili, à Pointe-Noire, a effectué le 22 août en compagnie de l’équipe de coordination de l’opération d’assainissement une visite de contrôle sur les différents sites où s’effectuent les travaux

Pour assainir les différents quartiers et les rendre vivables et fréquentables, plusieurs opérations d’assainissement ont été lancées dans cet arrondissement grâce aux fonds alloués par le gouvernement aux différentes mairies et communautés urbaines du pays. Le balayage des rues, le curage des caniveaux et le faucardage des lits des rivières sont régulièrement exécutés à Loandjili par des tâcherons sous le contrôle de l’équipe de coordination de la mairie et des chefs de quartiers.   

Afin de s’enquérir du travail qui s’effectue sur le terrain, l’administrateur-maire a initié une descente sur quelques sites tels l’avenue Maurice Mountou Soumbou, le Pont Biki, la rivière Songolo, le Quartier Culotte à Tchiniambi I, la rivière Tchikondo, le Pont Mbota et la rivière Dzaba. Des travaux de faucardage des eaux sont menés dans les différents cours d’eau pour élargir leurs lits de sorte qu’à la tombée des pluies, les quartiers ne soient pas inondés comme précédemment. « De nombreux jeunes déployés sur ces sites travaillent durement. Notre souhait est de voir le travail terminé avant la tombée de prochaines pluies. Nous nous y employons en compagnie des chefs de quartiers et des concitoyens eux aussi impliqués dans cette opération », a dit Fernande Marie Cathérine Dekambi-Mavoungou.

Pour l’administrateur-maire de Loandjili, la réussite de cette opération dépend aussi du civisme des populations. « Nous demandons aux populations d’arrêter de déverser les eaux souillées dans les rues. C’est pourquoi nous avons initié une circulaire qui fait obligation aux citoyens de respecter les mesures édictées. Un travail de contrôle sera ainsi fait incessamment avec l’aide de la police. Nous le faisons parce que nous voulons éviter les problèmes récurrents de paludisme, de fièvre typhoïde. Tenez, quand les enfants jouent dans ces eaux souillées, ils développent les maladies diarrhéiques, le choléra… que seul un environnement sain peut éviter », a-t-elle précisé.

Louant l’initiative, Jean Nicodème Nkoua, président du Comité de quartier 404 Tchiniambi I se réjouit de l’opération après les trois précédentes expériences entreprises dans le quartier et qui n’ont pas donné les résultats escomptés. « Les deux premières expériences tentées par les habitants du quartier n’ont pas donné entière satisfaction parce qu’elles ont consisté à enlever juste l’herbe qui borde les cours d’eau. Il y a deux ans, la mairie centrale avait également lancé une opération similaire. Mais elle n’avait pas vraiment comblé les citoyens. Cette fois-ci, avec l’implication directe des riverains qui sont les premiers à subir en cas de sinistre, nous osons croire  qu'il en sera autrement. Toutefois, je demande à la population d’arrêter d’orienter les déchets et autres ordures souillées dans les cours d’eau ».

D’autres descentes sont prévues dans les jours à venir car le travail d’assainissement des quartiers doit être pérenne.

 

 

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

les tâcherons entrain de faucarder un cours d'eau Crédit photo"Adiac"