Dialogue politique : l’opposition fait pression sur la Monusco

Mercredi 29 Octobre 2014 - 15:24

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Les initiateurs entendent attirer l’attention de Martin Kobler, patron de la Monusco, sur la nécessité de convoquer de  toute urgence un dialogue politique tel que suggéré par l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et défini par la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité de l’ONU.

Dans une déclaration rendue publique le mardi 28 octobre, la plate-forme Forces politiques et sociales regroupant quelques partis politiques de l’opposition parmi les plus en vue de la scène politique congolaise annonce l’organisation d’un sit-in le 3 novembre prochain. L’objectif de cette action, à en croire le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps), Bruno Mavungu, qui a lu le communiqué y afférent, consiste à attirer l’attention de Martin Kobler Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU ainsi que celle de tous les signataires de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et de la Résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies sur la nécessité et l’urgence de convoquer le dialogue Politique.  

Les Kinoises et Kinois sont conviés à prendre une part active à ce sit-in prévu devant le siège de la Monusco situé sur l’avenue des Aviateurs dans la Commune de la Gombe. Cette manifestation est annoncée au moment où le gouverneur de la ville André Kimbuta s’apprête à accueillir le même jour la trente quatrième Assemblée des maires francophones à Kinshasa. S’agissant par ailleurs du déplacement qu’une délégation des Forces politiques et sociales de la RDC voulait effectuer à Beni (Nord-Kivu) et Mutarule (Sud Kivu) en vue de consoler les populations meurtries de cette partie du pays, il a été simplement renvoyé à une date ultérieure. Cette frange de l’opposition dénonce l’improvisation par le pouvoir du voyage du chef de l’Etat dans ce coin du pays dans le seul but de compromettre leur programme.

« Les Forces politiques et sociales s’étonnent de constater qu’après avoir annoncé leur voyage de compassion, le pouvoir improvise une visite similaire aux mêmes dates et lieux. Les Forces politiques et sociales fustigent cette façon d’agir qui tendrait manifestement à incommoder le droit d’aller et venir sur le territoire national reconnu à tout citoyen congolais par la Constitution », dénoncent les membres de cette plate-forme.             

 

 

Alain Diasso