Fête du livre de Kinshasa : les libraires en parlent...

Samedi 22 Novembre 2014 - 14:15

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Au nombre des participants à la manifestation qui a fait vibrer sept sites, entre l’Institut français et le Centre Wallonie-Bruxelles la semaine passée, la librairie LDE et L’Harmattan en ont dressé le bilan, à 16 heures, soit une heure avant la fin de l'édition de cette année, le dimanche 16 novembre.

Yvon Lagoutte recevant des visiteurs Présent pour le compte de la librairie LDE, Yvon Lagoutte, nous a évoqué sa participation en ces termes : « Nous étions déjà là l’année dernière et nous sommes revenus à cette seconde édition de la Fête du livre pour vendre les livres des auteurs présents. Cette année, il y avait beaucoup moins de bédéistes que l’année dernière mais plus de romans, d'essais, etc. Il y a toute la collection des livres de Lieve Joris, Colette Braeckman, David Van Reybrouck, Jean-Joseph Boillot, etc ».

En termesde fréquentation, il a confié aux Dépêches de Brazzaville que samedi était le meilleur jour. « Nous avons eu une très bonne journée hier malgré la pluie mais aujourd’hui c’est un tout petit peu plus calme mais c’est pas fini. Il reste encore une petite heure et l’on espère que les gens vont venir nombreux. Beaucoup d’auteurs sont venus faire des dédicaces, faire des dessins. Il y a eu une bonne affluence entre 14heures et 19heures », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, il n’en reste pas moins, selon Yvon Lagoutte que « l’année dernière avait été une très bonne année ». Il a estimé que les ventes étaient « cette fois un petit peu moins bonnes » avouant du reste avoir pris « un peu plus de risque nous disant que comme cela avait bien marché l’année dernière. Mais il nous reste encore une heure et nous verrons si ce sera payant une fois les comptes faits à la fin ».

La grande vedette du stand était incontestablement l’auteur de Congo. Une histoire. « David Van Reybrouck a très, très bien vendu. Il a fait une conférence hier après-midi de 15 à 17 heures. Et c’est à la fin que les gens se sont rués sur le stand pour acheter Congo. Une histoire. Cela a très bien fonctionné. C’est l’un des titres que l’on a eu très vite en rupture de stock cette année », a-t-il affirmé. Et au libraire de conclure sur son vœu que « l’aventure continue bien sûr ! L’on espère tous que la troisième édition sera confirmée rapidement pour pouvoir revenir l’année prochaine ».

La fréquentation des élèves appréciée

Pour sa part, correspondant local et collaborateur des Editions L’Harmattan, le professeur Léon Matangila Musadila nous a dit garder pour souvenir de l’événement « l’idée fondamentale que la Fête du livre est d’abord celle de la jeunesse. Une manifestation à léguer aux générations futures qui doivent se former par la médiation du livre qui est un dépôt, une route de la conservation et de la transmission du savoir ». Il la perçoit également telle « une invitation à la formation et à l’effort. Formation des têtes bien faites et bien pleines par la lecture et la culture ». Et il est resté d’avis que « La Fête du livre est un événement important qui devrait mobiliser davantage de jeunes ».Le Pr. Léon Matangila exposant les ouvrages de L’Harmattan

Le scientifique a véritablement apprécié l’ensemble de la programmation avec ses conférences-débats et surtout les passages des élèves vécu comme une belle expérience. Le Pr. Léon Matangila a évoqué une plus grande fréquentation d’élèves du niveau primaire et secondaire que des adultes. Pour lui, c’était donc « bien, pas mal, très encourageant ». Et, de nous expliquer que le stand en sa charge en tant que responsable des Editions L’Harmattan à Kinshasa  renfermait «  pas mal d’ouvrages, de romans, de bandes dessinées, de livres à destination des chercheurs sur le fond Congo et toutes les matières possibles ».

 

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : Yvon Lagoutte recevant des visiteurs Photo : Le Pr. Léon Matangila exposant les ouvrages de L’Harmattan