Hommage : défilé des Congolais de France aux obsèques de Marie-Josée Mathey

Samedi 22 Novembre 2014 - 14:54

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Les deux ambassadeurs du Congo en France et à l'Unesco, Henri Lopès et Jean-Marie Adoua, des anciens collègues et des anonymes ont participé aux obsèques de Marie-Josée Mathey. Il fallait être à temps pour assister aux trois étapes du dernier hommage rendu à Marie-Josée Mathey, le mardi 18 novembre dans la région parisienne.

Cérémonie religieuse en hommage à Marie-Josée Mathey à la paroisse Sainte-Mathilde de PuteauxUne foule d’amis avait pris place très tôt au Funérarium des Batignolles. Pour son mot de circonstance, Henri Lopès est revenu sur le professionnalisme d’une pionnière du journalisme avant les indépendances de l’Afrique Équatoriale Française. Le diplomate congolais a évoqué le caractère fort de la défunte mais aussi son esprit de la famille où, celle-ci vouait la réussite dans la prière « jusqu’à monter un tabernacle dans son bureau de l’UNESCO ».

Pour la deuxième étape à l’église Sainte Mathilde de Puteaux, le Père Séraphin Tchicaya a accueilli le cortège à la Paroisse. Par cette cérémonie religieuse débutée par le récit de vie, Marie-Josée Mathey a retrouvé sa place au sein de la communauté paroissiale. Issue d’une famille modeste et unie, très jeune, elle s’est fixé trois objectifs : « fonder une famille, travailler et servir Dieu ». Les témoignages ont précisé que partout, elle s’est efforcée d’œuvrer pour les Droits des femmes et leur émancipation. Mais surtout Marie-Josée était éprise de culture, musique et littérature.

Cortège funèbre de Marie-Josée Mathey en sa dernière demeure au Cimetière municipal de Puteaux

L’ultime étape, au cimetière municipal de Puteaux, s'est passée dans l’émoi, dans la tristesse contenue et la joie à l’image du témoignage de son petit-fils Donnevy. La fille volontaire, énergique devenue directrice de la bibliothèque nationale des Archives, a été inhumée en paix. En substance, le petit fils demandait à l’assistance de ne pas parler de sa « mamy » à l’imparfait : « elle reste et demeurera un amour…à l’image de son beau sourire ». La bonne humeur au sein de l’assistance saupoudrée de ruisseaux de larmes, a prévalu en particulier lors de l’écoute des paroles de la chanson de Papa Wemba intitulée « Maman ».

 

Marie Alfred Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : Cérémonie religieuse en hommage à Marie-Josée Mathey à la paroisse Sainte-Mathilde de Puteaux Photo 2 : Cortège funèbre de Marie-Josée Mathey en sa dernière demeure au Cimetière municipal de Puteaux Crédit photos : Photo Bavon Paris