Gouvernance : plus de 400 acteurs nationaux formés au processus électoral

Mardi 16 Décembre 2014 - 15:45

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Mis en place en 2011 en vue de résoudre les faiblesses constatées, au lendemain des législatives de 2007 et de la présidentielle de 2009, le Projet de renforcement des capacités des acteurs étatiques et non étatiques, s’est achevé le 16 décembre à Brazzaville à travers sa troisième phase.

Selon le coordonnateur du Programme démocratie, gouvernance et processus politique à l’institut Goré, Mamadou Seck, « On peut retenir que pas moins de 400 acteurs de la société civile, des médias, des organes de gestion des élections, des instances en charge du litige électoral, les organes de régulation au Congo ont pu renforcer leurs capacités pour pouvoir désormais accompagner le processus électoral congolais, et au-delà, tous les processus politiques ultérieurs à venir dans le pays ». Ce projet a été mis en œuvre par le gouvernement en partenariat avec l’ambassade de France, l’Union européenne, l’USAID et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) pour des appuis techniques et financiers.

Le représentant Résident du Pnud au Congo, Anthony Ohemeg-Boamah, a rappelé que l’apport des partenaires techniques et financiers dans ce projet a coûté près de 500 000 $US, soit environ 250 millions FCFA. Ce qui justifie l’intérêt qu’ils portent dans le progrès de la démocratie et de la gouvernance au Congo.

Quelques recommandations...

Il s’agit, entre autres, de renforcer le leadership de la plateforme dans la perspective des processus électoraux à venir ; d’impliquer davantage les femmes politiques au niveau des instances de prise de décision ; de partager davantage les implications du quota des 30% tel que institué ; de renforcer la coordination de l’unité de monitoring des médias. Le but est d’assurer l’intégrité du processus de manière non violente, apaisée et inclusive, mais aussi assurer une plus grande participation des citoyens aux élections.

Rappelons que le « Projet élections » a permis la formation des membres de la Plateforme des réseaux et organisations de la société civile pour des élections apaisées et crédibles ; des agents de la Commission nationale d’organisation des élections et de la Direction générale des affaires électorales ; des moniteurs des médias ainsi que la mise en place de l’unité de monitoring des médias au niveau du CSLC.

Dans le contexte du Congo de 2011, les préoccupations portaient sur la mobilisation des électeurs et la maîtrise des opérations électorales à différents niveaux ainsi que l’observation des scrutins.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Les participants à la cérémonie de clôture du projet ; crédit photo Adiac