Le massif forestier d’EFC : la coordination de déguerpissement visite les sites dévastés

Mardi 24 Septembre 2013 - 14:26

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Le président de la coordination de la commission de déguerpissement, Alexandre Honoré Paka, préfet de Pointe-Noire, s'est rendu le lundi 23 septembre en compagnie d'une délégation, sur les différents sites pour à la fois, visiter la force publique qui s’était déployée sur les lieux depuis le 16 septembre et se rendre compte de l’ampleur des dévastations de ces sites

Cette visite guidée qui a duré près de 7 heures, effectuée par le préfet et sa suite au niveau des sites de Nanga-Patra-Louessi, Ngouambouchi-Mongo Mpoukou et du Plateau de Hinda, s’est déroulée en présence du général de brigade, Jean Olessongo Ondaye, commandant de la zone militaire de défense N°1. Elle leur a permis de se rendre compte de l’immensité de la dévastation que subit cette forêt du domaine de l’État avec des lotissements tous azimuts, pratiquée par une certaine catégorie mal-intentionnée de géomètres et topographes foulant au pied les lois et règlements de la République.

Les différents postes de contrôle de la force publique installés sur les sites du massif forestier d’Eucalyptus Fibre du Congo (EFC), ont déjà commencé à enregistrer toutes les doléances des populations visiblement désabusées par certains propriétaires terriens de mauvaise foi. Ces doléances vont être analysées par la sous-commission administrative et juridique, a-t-on appris. De même, la sous-commission Cartographie procède déjà à l’implantation des panneaux de délimitation de la zone.

« Ces agissements démontrent à juste titre que ces derniers temps, certains citoyens semblent développer la curieuse mentalité d’occuper n’importe où ou d’acheter quoi que ce soit auprès de n’importe qui ou de s’installer n’importe où et n’importe comment, quand ils le veulent, sans se renseigner au préalable si l’on ne serait pas dans le faux ou l’illégalité. Et continuer d’agir de cette façon serait suicidaire pour un pays ».

Notons qu’après les analyses et les constats des différents cas de figures, il va certainement être question de procéder à certaines mesures à la fois consensuelles et républicaines pour mettre fin à cet état des choses.

 

ts

Faustin Akono