Opinion

  • Chronique

L’Art pour la paix et le « Vivre ensemble »

Samedi 20 Juin 2015 - 12:45

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel


Dans son préambule, l’UNESCO, déclare : « Les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix ». Ainsi il est aisé de comprendre que notre chère Organisation soit à l’initiative du Forum « Art pour la paix ».

Né d’une réflexion d’artistes plasticiens en faveur de la paix, « L’art pour la paix » se veut  une exposition internationale d’art contemporain africain lancée en 2014 à la Maison de l’UNESCO par le plasticien Fulgence Niamba.

« L’Art  pour la Paix »  met en scène des intervenants de divers milieux, mais surtout  de nombreux artistes, peintres, sculpteurs, plasticiens ou graveurs. Cette exposition itinérante offre par la même occasion l’opportunité  de rencontres avec ces artistes autour de thème sur la paix.

La deuxième édition qui se tiendra du 29 juin au 3 juillet de cette année, avec pour  thème « La femme et la paix » succède à la première édition, organisée l’an dernier précisément du  3 au 7 février par la  Délégation permanente de Côte d'Ivoire auprès de l'UNESCO, qui avait tenu toutes ses promesses et le vernissage de l'exposition s’était déroulé en présence de plusieurs personnalités dont l'Ambassadeur auprès de l'Unesco, Madame Denise Houphouët-Boigny, et l'Ambassadeur de Côte d'Ivoire en France, Monsieur Charles Gomis.

Il faut cependant rendre à César ce qui lui appartient, car le principal mérite de cette rencontre culturelle revient à Fulgence Niamba, commissaire de l'exposition et artiste plasticien basé à Londres. Ce dernier a bénéficié également du soutien Kra N'Guessan, un peintre sculpteur ivoirien, professeur d'Arts plastiques, chargé de cours d'Anthropologie de l'art à l'université Paris 1 et il faut tout autant souligner la participation, ô combien appréciable, du Fonds d'Action Saint-Viateur.

La paix dans cette perspective culturelle se définit comme un projet, un idéal et un espace d'intervention doté de nombreuses nuances ou l’on doit pouvoir se servir de l'art et des artistes, ainsi que des valeurs qu'ils véhiculent, pour prôner la paix par une résolution calme et mesurée de toute difficulté conséquente à la vie en communauté, principalement par le dialogue.

L’objectif principal de cette exposition est donc d’associer tous les artistes du monde qui se sentent   concernés et si pour la première édition une quinzaine d'artistes français, ghanéens, togolais, congolais, martiniquais et ivoiriens ont été présentés, la deuxième exposition réitère son appel  pour toute l'Afrique et le monde entier.

Paris en soit ne devrait constituer que le point de départ d'une série d'expositions qui devront se  dérouler sur tout le continent africain. Ainsi la deuxième édition qui se déroulera du 29 juin au 3 juillet avec, comme l’on peut s’en douter, de nombreux artistes, (une trentaine étant  attendue) parmi lesquels Claudie Titty Dimbeng de Côte d’Ivoire  et sa célèbre fresque « Révolution », l’Espagnol Valentin Caro et sa toile « Léda a Beyrouth » mais aussi la Franco vietnamienne, africaine d’adoption, Kaidin, ou  le Camerounais Jacob Diboum…

Ces nombreux artistes aux talents incontestés contribueront à travers  leurs œuvres à établir un dialogue avec le grand public et bien entendu les jeunes, les décideurs et les professionnels de l’art, dans le but non seulement de promouvoir la culture de la paix auprès des nouvelles générations, mais aussi d’attirer l’attention du grand public sur le privilège de vivre dans un monde de libre expression, de démocratie et de paix et enfin soutenir et encourager le dialogue dans la résolution des conflits.

On l’aura compris, ce Forum pour la paix s’adresse en priorité aux représentants des organisations internationales, aux décideurs, aux opérateurs économiques, au grand public et aux professionnels de l’art, ainsi qu’aux collectionneurs susceptibles de conforter et construire cette vision que nous avons unanimement d’un « Vivre ensemble malgré tout ».

 

 

Entrée libre, jours ouvrables de 10 à 17 heures, sur présentation d’une pièce d’identité dans le  Hall Ségur

www.artpourlapaix.com

Ferréol Constant Patrick Gassackys

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

Notification: 

Non

Chronique : les derniers articles