Frédéric Ntumi Bintsamou : "Nous sommes contre la tenue du référendum...Mais nous ne devons pas l’exprimer par la violence"

Vendredi 9 Octobre 2015 - 15:45

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Le président du Conseil national des républicains (CNR), Frédéric Ntumi Bintsamou, a animé une conférence de presse le 08 octobre à Mayama dans le département du Pool. Au menu, le changement ou non de la Constitution du 20 jnavier 2002.

Le pasteur Ntumi a dit son opposition au référendum constitutionnel prévu pour le 25 octobre. « Nous ne sommes pas certes pour la tenue du référendum donc du changement de la Constitution, mais nous devons l’exprimer par d'autres moyens sauf la violence. Nous sommes à l’opposition c’est vrai, mais ce qui nous lie avec ceux qui sont au pouvoir, c’est la paix que nous devons gérer ensemble, que nous devons consolider, que nous devons préserver parce que sans la paix, on ne peut pas faire la politique, sans la paix les institutions ne peuvent pas exister, il n’y a pas non plus de développement.  Donc la paix est primordiale. La situation actuelle n’est plus celle des armes. Attention ne tombez pas dans cette erreur  », a-t-il martelé.

Le peuple a tous les moyens pour empêcher le référendum, a-t-il ajouté. « Si ceux de la majorité arrivent chez vous pour sensibiliser, vous aussi vous devez faire autant à l’aide des affiches, des banderoles, des pancartes où vous inscrirez des messages contraires ».

 Frédéric Ntumi Bintsamou qui a  débuté sa conférence de presse par un rappel  sur les conclusions du dialogue de Sibiti où son parti s’était rangé du côté des partisans du « Non »  au changement de la Constitution, a rappelé aux militants que quels  que  soient les défaillances et les manquements de l’actuelle Constitution, on ne peut la changer qu’après  l'élection présidentielle de 2016. À  la question de savoir pourquoi son secrétaire général continue à siéger au sein de la commission ad hoc de suivi des recommandations du dialogue de Sibiti auquel son parti a pris part, le président du CNR a déclaré qu’il ne faut pas confondre les choses.

 «  Nous avons défendu le point sur la gouvernance électorale et nous avons dit qu’avec  l’élection présidentielle qui pointait à l’horizon, il fallait mettre en place   un organe de suivi des conclusions de Sibiti. C’est  sur la révision de la constitution que  nous avons eu des divergences. Il n’y a pas eu de consensus. Donc à moins qu’on nous dise que la République aujourd’hui s’arrête et Christ Antoine Walembaut ne siègera plus. Mais tant que la République va continuer, il sera là. C’est parce que nous avons exigé que la gestion des élections soit mixte et paritaire qu’il est là », a-t-il conclu.

 

 

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

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