Référendum constitutionnel : « Nous apprécions les résultats sans triomphalisme », souligne Pierre Ngolo.

Mardi 27 Octobre 2015 - 17:15

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En réaction aux questions qui défraient la chronique, relatives à la période pré-référendaire, référendaire et post-référendaire, le président du Pôle du consensus de Sibiti, Pierre Ngolo, s’est prêté, le 27 octobre à Brazzaville, aux micros des journalistes pour élucider certaines zones d’ombre.

« Nous apprécions les résultats sans triomphalisme. Le plus important ce n’est pas ce que nous gagnons, mais ce que le pays gagne. C’est la victoire de la démocratie congolaise. L’opposition a mené une campagne contre le référendum. Vous avez suivi les résultats. Si nos amis de l’opposition n’avaient pas pris l’option du boycott, ils auraient exprimé leur opposition dans les urnes. C’est sûr que le non serait plus significatif. Dans tous les cas, le oui l’emporterait sur le non, parce que c’était l’opinion majoritaire », a déclaré Pierre Ngolo, au cours d'une conférence de presse.

Selon le conférencier, ces résultats sont bien le reflet de la volonté populaire, telle qu’exprimée dans les urnes. « L’enjeu n’est pas le même que lors des précédents scrutins. C’est l’enjeu qui fait la motivation. S’il n’y avait pas ce qu’on avait vécu comme climat d’insécurité, d’intimidation, c’est sûr que la surprise aurait été grande, cela n’a malheureusement pas démotivé les Congolais qui se sont exprimés. Et les démocrates devaient simplement prendre acte. Il faut saluer la bravoure de ces Congolais parce qu’on a tout fait pour installer une psychose », a-t-il poursuivi.

Répondant aux questions de la presse, le président du Pôle du consensus de Sibiti a indiqué que dès promulgation de la Constitution du 25 octobre 2015, cette plateforme politique reste ouverte à toutes forces politiques. Il a affirmé cependant privilégier le dialogue pour les échéances à venir. « Nous allons voir comment nous organiser pour gérer les étapes futures. L’exercice démocratique se poursuit et permet aux citoyens d’investir qui ils veulent à la tête de la République dans la paix », a-t-il souligné. Et de rappeler que le candidat du Parti congolais du travail sera désigné par le comité central du parti.

Sur l’avenir des institutions, Pierre Ngolo explique que la nouvelle loi fondamentale en son article 244 stipule que : « Les institutions issues de la Constitution du 20 janvier 2002 fonctionnent jusqu’à la mise en place de nouvelles institutions sans pouvoir dépasser pour les institutions pourvues par voie élective, l’expiration de leur mandat. Cela veut dire que l’Assemblée nationale arrivera à terme de son mandat en 2017. Elle ne pourra être remplacée que par l’Assemblée nationale issue des élections de 2017. Cela est valable pour toutes les institutions électives ».

Josiane Mambou Loukoula

Légendes et crédits photo : 

e vue du Bureau du Pôle du consensus de Sibiti

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