Vie syndicale : les coordinations de l’ULEECO exigent la convocation du conseil national

Mercredi 25 Novembre 2015 - 15:45

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Depuis l’expiration du mandat du bureau provisoire en octobre dernier, l’Union libre des élèves et étudiants du Congo (ELEECO) traverse actuellement une crise de légitimité

Dans une déclaration rendue publique dans la capitale, le collectif des coordinations de l’ULEECO a demandé la convocation du conseil national pour le 12 décembre prochain. Pour la bonne tenue de ces assises qui doteront cette organisation estudiantine de nouvelles instances dirigeantes, les coordinations ont interdit aux membres du bureau de transition de se postuler à un quelconque poste pendant le conseil national.

Le collectif dénonce également la campagne de restructuration des coordinations au niveau des établissements scolaires et universitaires de Brazzaville, lancée depuis quelques semaines par le président du bureau de transition, Théophile Moyo Malanda, dont il exige la fin du mandat. Il a, par contre, validé la décision arrêtée lors de la rencontre du 13 novembre dernier tenue entre le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, de la jeunesse et de l’éducation civique, et le bureau de transition des coordinations de l’ULEECO. Cette décision concerne l’annulation du processus d’installation des coordinations afin de trouver un consensus sur la tenue du conseil national.

En effet, les signataires de cette déclaration reprochent au président de transition, entre autres,  la violation flagrante du règlement intérieur dans la prise de décisions ; l’abus de pouvoir dans la destitution des coordonnateurs, lui permetant de régner dans l’illégalité absolue. « Une décision de destitution, de dissolution ou de révocation d’une instance dirigeante de l’ULEECO relève de la compétence du congrès ou conseil national. Nous rappelons aux élèves, étudiants et aux partenaires que les coordinations fonctionnent correctement jusqu’au prochain conseil national. Ainsi, les décisions qui engagent l’ULEECO sont prises par consensus ou par vote entre le bureau exécutif national et les coordinations », précise la décision cosignée par les coordonnateurs de l’ULEECO de la Faculté des lettres et sciences humaines, de l'Institut supérieur de gestion, la Faculté de droit, l'Ecole normale supérieure, le Lycée technique commercial 1er Mai et la Faculté des sciences économiques.

Rappelons que, selon le procès-verbal du 12 août dernier, le mandat du bureau exécutif provisoire de l’ULEECO chargé de gérer les affaires courantes avant l’élection libre, transparente et démocratique du prochain bureau exécutif devrait prendre fin  au plus tard au mois d'octobre 2015.

 

 

Parfait Wilfried Douniama

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