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Cessons de mentir sur des faits non maîtrisés !

Samedi 11 Mars 2017 - 17:04

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L’un des adages populaires nous renseigne que « qui n’a pas mené d’enquête n’a pas droit à la parole ». Ce qui revient à dire que lorsqu’on ne sait rien sur le fait ou les faits, le mieux serait de ne pas en parler avec des commentaires invraisemblables. Alors pourquoi certaines gens se complaisent de grossir des faits mensongers qu’ils n’ont pas la maîtrise ou le renseignement juste ? Et ce sont ces genres de personnes qui créent et de l’amalgame et de la confusion sur n’importe quel sujet de société. C’est déjà là aussi de l’antivaleur.

Quels sont alors les endroits circonstanciels où l’on peut facilement trouver ces gens-là ? Ils sont dans les transports en commun, dans les restos, bars et buvettes, dans les salles d’attente des aéroports et hôtels, dans les marchés, dans les avions, dans les associations et toute sorte d’organisation, dans des quartiers, dans les avenues et ruelles de nos villes, dans les administrations et surtout dans les « maléwa » qui sont des petits restaurants de fortune à ciel ouvert. Bref, ils courent tous les espaces, même les moins fréquentés de nos villes. En d’autres termes, on les appelle par des « gens aux bouches qui suintent ».  

Alors sur quels sujets sont cristallisés leurs « génies-mensonges » ? Les sujets sont divers mais nombreux qui ont trait à la politique et à l’homme politique, à l’exécutif et aux ministres, à l’Assemblée nationale et aux députés, au Sénat et aux sénateurs, aux sports et aux dirigeants sportifs, aux associations, organisations et à ceux qui les pilotent, aux relations entre notre pays et les autres. Cela dans tous les angles, même les plus enfouis, qui ne devraient être sus que par les initiés-diplomates eux-mêmes, sur la santé des personnalités et sur le produit intérieur brut national, sur la croissance économique avec des chiffres inventés de toutes pièces. Oh ! Arrêtons avec ces mensonges ! Et pourtant ces menteurs-là savent bien que le mensonge est un mal à combattre au même titre que le « sida », car il peut facilement se propager à perte de vue. Le mensonge peut déstabiliser tout une nation et il discrédite leurs auteurs, et peut aussi les conduire devant les tribunaux.

Ces menteurs et spéculateurs se cachent le plus souvent derrière le pronom indéfini « ON » pour ne pas être identifiés lorsqu’ils déversent leur venin dans l’opinion. Et certains vont jusqu’à même dire que les secousses financières, voire économiques que connaît le monde avec lui la sous-région seraient propres au Congo, et se mettent à donner des explications mensongères, du genre, le pays est en crise à cause du fait que………. Tenez ! Toujours dans leurs mensonges à « grosses gouttes », on avait tout entendu quelques jours avant la tenue de la concertation politique de Ouesso. « Oh ! Il y aura rien, cette concertation accouchera d’une grosse souris ». Et cela était entendu dans les bus, dans les marchés et dans les administrations. Quel profit trouve-t-on en mentant de la sorte, diable ! À dire vrai, quel que soit le grossissement des faits montés parfois de toute pièce dans un but avoué de faire mal à autrui, la vérité reste autre chose et est l’ennemi de ceux qui ont des bouches qui suintent. « Oh, tu n’es pas au courant, dit-on que………… », « Quoi, tu n’as pas l’information ? On nous a appris hier que………………. », « Quoi, tu n’as encore rien entendu ? Quelqu’un nous a dit hier au marché que………………. ». Ces trois exemples montrent bien l’emploi de « ON », comme étant la source qui a généré ces mensonges et ces bobards.

Ceci étant, il serait important de faire attention à tout ce qui est rapporté par des « ON ». Ces « ON » sont des agitateurs qui ont toujours caressé l’idée de diffamer, de dénigrer, de déstabiliser, ou du chaos, ou soit du désordre, ou encore du souhait des impasses sociopolitiques et socioéconomiques. Que ce genre d’idées cessent, car elles sont à la limite dangereuses pour une nation et ridiculisent leurs auteurs.

Faustin Akono  

 

Faustin Akono

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Édition Quotidienne (DB)

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