Diplomatie : la vague des nouveaux ambassadeurs se poursuit

31-05-2017 18:40

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La dynamique enclenchée par le chef de l’Etat depuis quelques semaines s’est poursuivie cette semaine avec deux nouvelles nominations aux fonctions d’ambassadeur du Congo auprès des pays amis.

Au terme d’un récent décret, le président Denis Sassou N’Guesso a donc nommé Valentin Ollessongo, ancien directeur général de Télé-Congo et ambassadeur auprès du royaume du Maroc, aux fonctions d'ambassadeur de la République du Congo au Caméroun, alors que Mamadou Camara Dekamo, ancien ambassadeur en Italie, est accrédité auprès de la République fédérale d’Allemagne.

Leurs noms se sont ajoutés à plusieurs autres qui, ces dernières semaines, ont comblé les vides laissés par les ambassadeurs relevés de leurs fonctions au mois de janvier dernier. Ainsi, Rosalie Kama Nyamayoua a été nommée ambassadeur du Congo à Cuba, Maryse Chantal Itoua Apoyolo accréditée en Namibie, Clovis Guillon en Suisse, Felix Ngoma au Japon, Luc Aka Evy au Sénégal, Célestin Akoulafoua Mvoula en Egypte, Henri Ossebi à l’Unesco, Léon Raphaël Mokoko en Belgique et Jean Marie Mowelle au Maroc.

Les nouvelles nominations d’ambassadeurs sont la suite logique du chamboulement intervenu parmi le corps diplomatique congolais, suite au rappel au bercail de seize ambassadeurs, au mois de janvier 2017. Le ministère des Affaires étrangères justifiait alors ces rappels par la nécessité d’un nouveau souffle à donner à la diplomatie congolaise.  

«À la suite des réformes institutionnelles intervenues au Congo, le pays nourrit désormais de nouvelles ambitions pour son développement. Ceci suppose, entre autres, une diplomatie qui intègre l’évolution du monde », nous confiait un cadre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger.

L’administration placée sous la tutelle de Jean-Claude Gakosso entendait ainsi sortir des sentiers battus, en boostant « la diplomatie économie » revendiquée par le chef de l’Etat qui, à l’occasion de son discours d’investiture insistait sur l’urgence d’attirer des investisseurs dans le pays.

Thierry Noungou

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