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FESPAM

Mardi 4 Juillet 2017 - 18:29

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Toutes les informations qui remontent vers nous donnent à penser que la onzième édition du Festival panafricain de musique, le très célèbre FESPAM, se déroulera cette année dans de mauvaises conditions. Et que, par conséquent, il serait sage, pour ne pas dire prudent, de la retarder d’au moins six mois, voire même de la renvoyer à l’année prochaine.

S’il en est ainsi c’est que trois facteurs se conjuguent dans le moment présent pour perturber profondément l’organisation de ce grand et noble évènement prévu pour se dérouler du 19 au 21 juillet à Brazzaville.

Premier facteur : la tenue des élections législatives, dont le premier tour est prévu pour le dimanche 16 juillet et le deuxième probablement pour le dimanche 23 juillet, ce qui aura comme conséquence inévitable de dissuader la société civile de se passionner pour cette nouvelle édition.

Deuxième facteur : l’extrême faiblesse des moyens financiers consacrés au festival dans le moment très difficile que traverse l’Etat congolais avec l’assèchement brutal de ses ressources financières et donc l’impossibilité où il se trouve de dégager les sommes indispensables pour la bonne tenue du FESPAM.

Troisième facteur : les retards de toute nature qui résultent de ce manque de moyens et qui empêchent les responsables du FESPAM de faire venir de grands artistes, d’inviter les professionnels de la musique, de lancer une campagne de publicité panafricaine, bref de donner à cette édition l’ampleur nécessaire.

Le risque que nous courons tous si le 11ème FESPAM tourne au fiasco comme cela semble désormais probable est de voir les Etats africains exiger à juste titre qu’il soit déplacé dans une autre capitale et que le Congo soit contraint à l’avenir d’en abandonner la réalisation. Une perte de face que les Congolais vivraient très mal alors qu’ils se sont attachés depuis vingt ans à en faire un rendez-vous incontournable de la musique africaine.

Personne ne pourrait nous en vouloir si nous décidons sagement  de reculer de six mois ou d’un an l’échéance.

Les Dépêches de Brazzaville

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