Lutte contre la pauvreté : l'intégration de la dimension genre, une nécessité

Mercredi 13 Septembre 2017 - 16:48

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Les études sur les indices de la pauvreté révèlent que les femmes, surtout celles vivant dans les milieux ruraux, sont confrontées à la pauvreté. Pour lutter contre ce fléau,  l’autonomisation  de la femme appuyée par la dimension genre s'impose. 

 La nouvelle stratégie dans la lutte contre la  pauvreté fait l'objet, depuis bientôt une année, du combat mené par la conseillère en genre et inclusion sociale de cuso international, Malika Ngoy Kabamba. Son champ d'action demeure les femmes du milieu rural. C'est dans ce cadre qu'elle a pu former deux cent quatre-vingt-quatre personnes dont 90% des femmes  sur l’autonomisation. Ces femmes et hommes des communes de la N’sele et Maluku sont  regroupés au sein du collectif des ONG du secteur de l’agriculture, de l’éducation et de la santé. Les bénéficiaires de cette formation ont appris comment faire des tissages, fabriquer des produits et des objets à vendre pour sortir de la pauvreté. Cette expérience dans la lutte contre la pauvreté a été par l'experte en genre au cours d'un échange avec les journalistes membres du Réseau des journalistes amis de l'enfant (RJAE). 

De cette formation organisée à l'intention des femmes de la N'sele et de Maluku, Malika Ngoy s'est dite satisfaite des résultats obtenus, parce que ces personnes formées sont aujourd'hui à mesure de mener seules les activités génératrices de revenu, laisse-t-elle entendre. En sus de cela, Malika Ngoy souligne que cette formation a permis aux participants  de comprendre qu'ils  ont aussi le droit et ne doivent pas être exposés à toutes sortes de sollicitation. 

Parlant de son mandat, l'experte en genre a expliqué : " Le but de mon mandat était de renforcer les capacités de ces personnes sur le genre". Tout en faisant remarquer que le concept genre ne s’applique pas seulement aux femmes mais aussi aux hommes, Malika Ngoy souhaite voir les femmes "se tenir debout, briser le silence et occuper aussi les postes de responsabilité". Mais tout cela, fait elle remarquer, ne sera possible que si l’éducation de la jeune fille est bien assurée. D'où son vœu de voir la jeune fille aller à l’école et se considérer égale au garçon pour qu’il n’y ait pas discrimination. Au terme de cet échange, la coordonnatrice du RJAE, Bibiche Mwika, s'est dite satisfaite et a félicité l'oratrice pour son expérience combien louable. Bibiche Mwika a toutefois souhaité signer un partenariat avec Cosu international dans le but d’améliorer les conditions des femmes et des enfants.

Aline Nzuzi

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