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Lundi 25 Septembre 2017 - 1:12

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Festival du cinéma africain de Khouribga

« Un jour pour les femmes » remporte le Grand Prix

Le film égyptien de la réalisatrice Kamla Abu Zekri a remporté le Grand Prix « Ousmane Sembene » le 16 septembre dernier lors de la 20ème édition du Festival du cinéma africain de Khouribga.

Ce long métrage de 123 minutes est un focus sur la condition actuelle des femmes en Egypte , qui subissent des violences de toutes sortes. Il raconte l'histoire de trois femmes, Laila la blessée, Chamiya l'amante et Azza la naïve. A chacune sa propre histoire qui représente une catégorie de la société égyptienne et décrit ses souffrances.

Ce film, qui appelle à l'émancipation des femmes, met l'accent sur un problème qui nuit à l'image de l'Égypte, à savoir le harcèlement sexuel, en montrant la frustration sexuelle d'une jeunesse perdue. Le film sénégalais « Félicité » d’Alain Gomis a quant à lui valu le « Prix spécial du jury », alors que les « prix de la meilleure réalisation » et du « meilleur scénario » ont été décernés au film mozambicain « Le train de sucre et de sel » de Licinio Azevedo.

Le festival du cinéma africain de Khouribga qui a soufflé cette année sa quarantième bougie est devenu au fil des années, un rendez-vous marquant dans l'Histoire du cinéma africain. Il est considéré comme l'un des plus anciens festivals du cinéma à l'échelle internationale. Il se veut une plate-forme incontournable pour des cinéastes de renom provenant de différents pays africains afin de présenter et de faire découvrir leurs œuvres cinématographiques reflétant et se ressourçant de la grandeur de l'identité africaine.

Mode

L’Afrique et le japon se retrouvent habilement réunis

La jonction de la mode africaine au kimono traditionnel japonais, c’est ce que nous propose la marque « Wafrica » dans sa nouvelle collection de kimono.

Ce brassage des cultures est une idée de Serge Mouangue, Camerounais, et de Kururi, confectionneur japonais de kimonos traditionnels. Ce duo utilise les pagnes et les tissus avec des motifs proprement africains, provenant principalement du Sénégal et du Nigéria, pour la confection de kimonos traditionnels japonais.

L’idée associe deux cultures riches et diamétralement opposées et fait naître de ce mélange inattendu une troisième identité. Une identité hybride où les codes sont brouillés mais où l’association semble opérer avec évidence.

Musique

L’un des meilleurs ingénieurs du son du moment est une femme

Elle s’appelle Kesha Lee. Née à Birmingham, d’une mère militaire et d’un père artisan, elle mène aujourd’hui sa carrière Atlanta, aux USA. Sa personnalité tenace, son éthique de travail et sa précision ont fait d’elle un ingénieur du son incontournable dans l’univers du Hip-hop. Elle a travaillé avec des piliers du milieu comme Pharrell Williams ou Future, et des révélations de la nouvelle génération, à savoir, Lil Uzi Vert, Migos ou encore Young Thung.

Par son succès, Kesha Lee a brisé des barrières car, lorsque le Hip-hop est évoqué, c’est immédiatement un monde dominé par la gent masculine qui est mis en avant. Et encore plus lorsqu’on parle des coulisses et de l’élaboration des albums.

L’ingénierie par exemple, exige une compétence technique, souvent associée à la prouesse masculine. Aussi, il est tant surprenant qu’inattendu de découvrir que l’un des meilleurs ingénieurs du son du moment dans le monde du Hip-hop n’est autre qu’une jeune femme

Outre le fait de briser les préconçu, Kesha a ouvert la voie à de nombreuses jeunes filles désirant se lancer sur ses traces.

Durly Emilia Gankama

Légendes et crédits photo : 

Illustrations

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