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Espoir

Jeudi 28 Septembre 2017 - 11:15

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C’est peu dire que l’espoir renait chez nous, au Congo, alors que s’approche à grands pas le dernier trimestre d’une année 2017 marquée par de sérieuses difficultés sur le plan économique et financier, mais aussi par de grandes avancées dans le domaine de la gouvernance publique avec le renouvellement des deux chambres du Parlement, la mise en place des assemblées départementales et la formation du nouveau gouvernement.

Si l’espoir renait c’est, d’abord, parce que l’Etat se montre décidé à mettre de l’ordre dans la sphère publique comme le démontre la nomination d’un Vice-premier ministre - autrement dit le numéro 2 du gouvernement - dont la mission est, notamment, de mener à bien l’indispensable réforme des administrations et de la fonction publique. C’est, ensuite, parce que la crise financière dont chacun de nous subit depuis des mois les dures conséquences semble devoir se résoudre rapidement avec la remontée des cours du pétrole sur les marchés mondiaux qui parait s’inscrire dans la durée, avec les discussions qui s’engagent dans le cadre du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, avec le retour des investisseurs étrangers qui se confirme de jour en jour, avec la relance des investissements qui achèveront de doter notre pays des grandes infrastructures sans lesquelles la mise en valeur de nos territoires serait illusoire, avec enfin la concrétisation de grands projets comme celui du Fonds Bleu qui feront du Bassin du Congo l’une des régions les plus dynamiques de l’Afrique.

L’addition de ces facteurs ne garantit évidemment pas que tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes à échéance de quelques semaines ou de quelques mois, mais elle permet d’envisager une relance de notre croissance qui génèrera elle-même des avancées sociales, une amélioration générale des conditions de vie, la  baisse du chômage, bref une série de progrès dont chacun profitera.

Dans ce moment très particulier où tout redevient possible, il importe au plus haut point que la société civile se mobilise. Car c’est bien elle, dans toutes ses composantes, qui sera le véritable moteur de la relance et qui, du coup, en sera la principale bénéficiaire. Il revient à chacun de nous de s’en convaincre et d’agir à sa place afin d’accélérer le mouvement qui se dessine.

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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