Biologie médicale : des auxiliaires de l’hôpital de Bacongo formés aux techniques de base

Lundi 26 Février 2018 - 16:15

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L’ONG « Génération vision santé plus » a poursuivi, le 24 février, son programme d’activités consistant à la formation continue des auxiliaires biomédicaux de la ville de Brazzaville.

Lancé en janvier dernier à l’hôpital de base de Makélékélé, le premier arrondissement de Brazzaville, le programme de renforcement des capacités s’exécute normalement.

Les médecins et auxiliaires de santé notamment les infirmiers, sages-femmes œuvrant à l’hôpital de base de Bacongo, deuxième arrondissement de Brazzaville ont bénéficié, la semaine passée, de ce programme axé sur la pratique des techniques de base en biologie médicale.

Les participants ont suivi, pendant cette journée, deux exposés: « La toxoplasmose chez la femme enceinte », par le Dr Khadel Mavoungou Biatsi et « l’intérêt de la bandelette urinaire à l’hôpital », par le biologiste Fidèle Mambouené.

Selon le Dr Mavoungou Biatsi, la toxoplasmose est une maladie parasitaire, due à un parasite appelé Toxoplasma gondii. Il s’agit d’un parasite intracellulaire. « Les préoccupations des participants concernaient les moyens de prévention. Ils ont raison, vaut mieux prévenir que guérir, mais la prévention est très simple, elle passe par une rigueur de l’hygiène alimentaire et des mains. Nous rappelons à nos compatriotes que laver les mains au savon avant de manger. Bien cuire ses aliments et bien laver ses légumes nous protègent de beaucoup de maux, qui pourraient nous entrainer des conséquences assez dramatiques », a-t-il conseillé.

Détenteur d'un DES en anatomie et cytologie pathologiques, Dr Khadel Mavoungou Biatsi travaille au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville.

Exposant sur l’intérêt de la bandelette urinaire à l’hôpital, le secrétaire général de "Génération vision santé plus", Fidèle Mambouené, a montré qu’il s’agissait d’un examen simple, pouvant permettre au médecin et à la sage-femme de diagnostiquer ou de dépister plusieurs maladies. « Nous pouvons citer le diabète, parce qu’avec la bandelette urinaire, nous pouvons déceler la présence du glucose ou du sucre dans les urines et cela peut orienter la sage-femme, le médecin ou l’infirmier, à savoir qu’il est devant un malade diabétique. En dehors de cela, la bandelette urinaire peut aussi nous permettre de déceler ou de dépister une infection urinaire parce qu’à travers elle, nous aurons la présence des globules blancs ou leucocytes avec la présence des nitrites », a-t-il expliqué.

Pour lui, à travers cet examen, on peut également détecter un problème au niveau des reins car la présence des protéines et des hématies ou globules rouges dans les urines, peut déjà faire penser à une infection rénale.

Notons qu’après Bacongo, les organisateurs entendent mettre le cap sur Talangaï, sixième arrondissement de la ville capitale, en mars prochain. Des contacts ont été déjà pris avec la direction de l’hôpital de référence de Talangaï et les responsables de la circonscription socio-sanitaire.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Les membres de Génération vision santé plus posant avec quelques participants/Adiac

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