Mode et tendance : démystification des perles de la taille

Samedi 10 Mars 2018 - 10:51

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Depuis des siècles, l’histoire des perles se confond avec celui de l’humanité, le port des perles de la taille fait couler beaucoup d’encre en matière de beauté. Certains lui confèrent des pouvoirs mystiques, tandis que d’autres lui trouvent juste un accessoire de plus dans la marmaille des astuces de la beauté de la femme.

En Afrique précisément, ces perles portent plusieurs appellations (le baya, les colliers de la taille, le pagne sexuel, bijoux de corps,  le Bin-Bin) et à cet effet il en existe plusieurs sortes : (en ivoire, en or, en diamant, en argent ; en perle ; en verre…). Pour la femme africaine, le port de ces perles lui permet de mettre en valeur sa taille et ses « formes » en lui redessinant une silhouette avantageuse. Elles permettent également d’affirmer sa féminité et, par-dessus tout, sa sensualité.

Dans le pays comme le Sénégal et le Mali, elles servent à attacher les mini-pagnes portés sous les boubous, tandis que dans d’autres pays africains elles sont portées comme parures intérieures pour les bruits que produisent leurs frottements qui éveillent la curiosité et appellent à l’imagination des hommes qui se trouvent aux alentours.

Au fil des années, les perles sont devenues objet des plusieurs croyances telles que la protection physique contre des esprits maléfiques, talisman contre la mauvaise langue et la jalousie, l’utilisation dans bien d’autres rituels ancestraux. Les Africains ont aussi trouvé les moyens curatifs pour venir à bout de certaines maladies de leur progéniture. Mis aux reins du nouveau-né, il calme les douleurs (diarrhée, fièvre) due à la poussée des dents.

S’agissant du Baya, il est un secret transmis de mère en fille, une culture ancestrale impérative pour beaucoup en Afrique. On peut le trouver sous plusieurs couleurs puisque les choix de ces dernières jouent sur l’impact de séduction et de la séductrice.

Discrètement enfilé sous les pagnes, porté pour séduire ou pour d’autres fins, cet attirail reste un outil pour séduire les maris. Car, traditionnellement, il était uniquement réservé aux femmes mariées et aux fiancées pour une belle vue de leurs prétendants. Par ailleurs, les perles restent un atout majeur de beauté pour la femme africaine loin de toute négativité.

Karim Yunduka,stagiaire

Légendes et crédits photo : 

Image illustrative

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