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Très chère Edith …

Mardi 13 Mars 2018 - 19:35

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Il y a exactement huit ans, le 14 mars 2009, vous nous avez quittés pour gagner l’au-delà et, depuis, vous reposez en paix parmi les vôtres à deux pas de la rivière Alima, dans le beau village d’Edou où votre souvenir reste plus présent que jamais.

Présent, d’abord, par la famille que vous avez laissée sur cette Terre et qui grandit en faisant siennes les valeurs humaines qui furent, qui demeurent à jamais les vôtres. Présent, ensuite, par la poursuite du programme social ambitieux que vous aviez conçu dans le but d’aider les Gabonais et les Congolais à vivre mieux, à se soigner mieux, à se comprendre mieux. Présent, enfin, par l’hôpital Edith-Lucie- Bongo-Ondimba que votre père, le président Denis Sassou N’Guesso, a élevé en plein cœur d’Oyo et qui permet à des milliers de femmes, d’hommes, d’enfants de conjurer le mauvais sort en se défendant contre la maladie.

Là où vous vivez aujourd’hui, délivrée pour l’éternité des peines et des soucis qui marquent la vie de tout être humain, vous êtes infiniment mieux placée que nous pour observer l’évolution de cette partie de l’Afrique où nous vivons. Et vous savez, pour avoir fait des questions médicales et sociales le cœur de votre action lorsque vous étiez parmi nous, combien la santé, l’éducation, la protection des plus faibles doivent figurer en tête des priorités que se fixent nos dirigeants. Soyez donc rassurée car le message de paix et de fraternité que vous avez porté durant toute votre existence a été entendu comme en témoigne le plan très ambitieux qui vise à doter chacun des départements de notre pays d’hôpitaux et de centres de santé capables de répondre aux besoins de la population.

Tout, chez nous comme ailleurs, ne va sans doute pas pour le mieux dans le meilleur des mondes et bien des progrès sont encore à réaliser si nous voulons traduire en actes l’ensemble du projet humain qui fut le vôtre, mais soyez sûre que nous avançons sur la voie ambitieuse que vous aviez tracée. Et aidez-nous à accélérer le rythme des réformes qui permettront à chacun d’entre nous, où qu’il vive, de bénéficier des soins et de la formation sans lesquels tout progrès humain s’avère illusoire, impossible.

Chère, très chère Edith merci !

Les Dépêches de Brazzaville

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