Microblading: à la découverture de la broderie des sourcils

Vendredi 3 Août 2018 - 20:45

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Après avoir conquis l’Europe et les Etats-Unis, la pigmentation sourcilière se fait une place dans le relooking féminin en Afrique.

Le microblading est une technique de maquillage semi permanent qui étoffe les sourcils clairsemés en lieu et place d’un maquillage de chaque matin avec un résultat longue durée et surtout bluffant.

Issu d’une pratique asiatique ancienne, le microblading, aussi appelé sous d’autres cieux tatouage semi permanent, permet la restructuration du sourcil de manière plus vraie que nature comme nous l’explique Alioune Bouanga, spécialiste de cils et sourcils, diplômée de l’Ecole d’esthétique et beauté à Kinshasa depuis près de cinq ans : « Il s’ agit réellement d’une calligraphie des sourcils réalisée à l’aide d’un stylo métallique et d'une fine aiguille réunis sur une ligne  en formant une fine lame et permettant  d’obtenir une réplique parfaite du sourcil naturel idéal, au maximum une heure du temps ».

Procédure

La technicienne nous fait savoir qu’elle redessine le sourcil et remplit les trous en traçant un trait ultra fin qui imite le poil à la perfection. « Un effet naturel est garanti à la fin de la prestation », renchérit-elle.

Toutefois, une séance de retouche est nécessaire environ deux à trois semaines après, selon le type de peau, du style de vie, de la pigmentation de la couleur choisie, que vous soyez fumeur ou pas.

Durée du microblanding 

La spécialiste rassure que cette technique, qui plus est contraire au maquillage permanent qui a tendance à virer au rouge ou au bleu au fil du temps, est durable et s’estompe lentement au bout d’un an environ. Quant aux préjudices, Alioune Bouanga affirme que le microblanding n’abime pas le capillaire car on ne touche pas les bulbes. Il ne peut donc pas entraîner des problèmes de repousse des poils, parce que cette technique s’effectue seulement sur 0 ,5 à 0,8 mm d’épaisseur sous l’épiderme.

Au-delà de toute fantaisie esthétique, cette nouvelle exigence féminine peut coûter entre quatre-vingts et quatre cent cinquante euros.

Karim Yunduka

Légendes et crédits photo : 

Illustration

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